La
mairie de Montréal-Est a publié, le 6 septembre dernier, un avis pour informer
les citoyens de la demande de démolition des installations de la raffinerie
Shell. Le public avait dix jours pour s’opposer à la requête. Personne ne s’est
manifesté. Shell avait au préalable obtenu un permis de démolition du ministère
québécois des Ressources naturelles. Et au final, la Ville a donné le feu vert.
En réalité, on ne démantèlera pas totalement la superficie du territoire, car
on conservera le terminal qui sera réservé à l’usage de la compagnie
pétrolière.
TROUVER UNE VOCATION
On
estime qu’il faudra pas moins de huit ans pour décontaminer les sols. Et encore
là, pas en profondeur. De sorte que dans la réflexion qui sera faite durant ce
temps sur la vocation à donner au site, il faut écarter d’emblée tout projet
domiciliaire, du fait qu’on n’aura pas décontaminé assez profondément. Seuls
des projets de nature commerciale ou industrielle pourront être considérés. Des
appels d’offres seront lancés sous peu. Et on n’a pas la moindre idée du coût
des travaux à effectuer. Par ailleurs, le maire de la Ville de Montréal-Est,
Robert Coutu, souhaite la construction d’une route pour camions lourds qui
relierait la rue Sherbrooke à l’autoroute 40 et ce, d’ici trois ans. Cette
route longerait le terrain de la raffinerie au niveau des réservoirs.