« Les gars ont travaillé fort, mais dans tous les sens et de la mauvaise façon, a expliqué Gill. C’est ce qui arrive dans ce temps-là: des revirements en masse. Contre une équipe affamée comme les Flames, vous en payez le prix. » Plekanec a ajouté que le Canadien aurait intérêt à profiter davantage de l’avantage de jouer à domicile. « Depuis que je suis ici, nous n’utilisons pas à notre avantage l’atmosphère électrique qui règne dans notre amphithéâtre, a opiné le Tchèque. Je ne me rappelle pas de la dernière fois que nous l’avons fait. Nous devons être meilleurs, et nous nourrir des encouragements de la foule qui nous appuie toujours de façon inconditionnelle. »
Mathieu Darche a mentionné que ses coéquipiers et lui ont la mauvaise habitude de tenter trop de jeux latéraux quand ils se retrouvent en retard au score. « Face à une équipe vaillante, on se fait brûler. Nous savions que les Flames exerceraient un échec-avant à deux joueurs. Mais les attaquants n’ont pas bien aidé les défenseurs. L’entraîneur veut que nous soyons les cinq joueurs dans l’image, quand on analyse notre rendement sur vidéo. Ça n’a pas été souvent le cas ce soir. » Le Canadien a été blanchi en quatre occasions en supériorité numérique, même s’il a obtenu 14 de ses 36 lancers, au total. Il n’a réussi qu’un but en avantage dans ses trois premiers matchs.
« Nous voulons être meilleurs, a mentionné Plekanec, et il y a plusieurs aspects à améliorer: lancer davantage, être plus affamés près du but et faire circuler la rondelle plus rapidement que nous le faisons actuellement. » La seule note positive: la rentrée réussie de Lars Eller. Le jeune Danois a eu presque 11 minutes de temps d’utilisation, a obtenu un tir au but et appliqué deux mises en échec. « J’ai apprécié la façon que Lars a patiné. Il s’est bien démarqué et il a bien travaillé », a conclu Martin.