fbpx
Devenir membre

Les canadiens reluquent vers la floride

Selon les experts, les acheteurs canadiens qui convoitent une résidence secondaire au soleil seraient avisés de bien préparer leur financement avant de se voir étendus sur la plage alors que la neige commencera à s’accumuler au Québec. Selon un agent immobilier de Miami, Marc Knight, le processus est simple lorsque l’acquéreur canadien possède tout le comptant nécessaire. La transaction se complique lorsqu’il faut négocier avec une banque américaine. « Les banques américaines prêtent beaucoup moins qu’il y a quelques années.

Un étranger qui demande un prêt devra fournir un acompte de 50 % et produire des preuves de son revenu et de ses actifs. » Avec de bonnes garanties sur la résidence au Canada, les banques seront disposées à concéder un prêt. Farhaneh Haque, qui dirige une équipe de spécialistes hypothécaires mobiles de TD Canada Trust, explique qu’il y a deux façons d’utiliser sa maison pour obtenir une hypothèque pour sa résidence secondaire. On peut obtenir une marge de crédit hypothécaire ou refinancer la résidence principale avec une nouvelle hypothèque. Une marge de crédit hypothécaire permet à un propriétaire d’emprunter jusqu’à 80 % de la valeur de sa maison, moins le solde de son hypothèque.

« Cela peut servir à financer certains des investissements au sud de la frontière à un taux très intéressant, soit le taux préférentiel plus un », précise Farhaneh Haque en ajoutant qu’il est possible d’avoir accès à ces fonds rapidement. Il est également possible de seulement refinancer son hypothèque, explique Mme Haque. « Par exemple, si votre maison vaut 500 000 $ et vous ne devez que 100 000 $ sur votre hypothèque, techniquement, vous pourrez emprunter un montant de 100 000 $ ou de 150 000 $ que vous pourrez utiliser comme mise de fonds pour votre propriété aux États-Unis. »

Avec des hypothèques à un taux fixe légèrement plus élevé que le taux variable actuel, les investisseurs devraient peser soigneusement les différentes options. Les acheteurs potentiels devraient également tenir compte des nombreuses obligations associées à une propriété tels les frais de condo, les taxes foncières, les factures d’électricité, tous des éléments qui font exploser les coûts. Un rapport de la banque TD, rendu public l’an dernier, révélait que plus du tiers des baby-boomers considéraient acheter une maison aux États-Unis. Le quart d’entre eux affirmaient que la chute des prix de l’immobilier causée par la récession avait fait germer l’idée d’investir au sud de la frontière et 12 % ont toujours cette idée en tête.

L’agent immobilier Marc Knight souligne qu’il reçoit régulièrement des appels de Canadiens cherchant des résidences secondaires. « Avec la dégringolade des prix de l’immobilier à Miami au cours des dernières années, il est logique pour plusieurs Canadiens de regarder du côté de la Floride pour investir dans une maison de vacances. » M. Knight fait remarquer que ce ne sont pas que les retraités qui migrent en Floride l’hiver qui sont à la recherche d’une aubaine. Des acheteurs de partout dans le monde ont les yeux tournés vers Miami dont le marché serait en pleine ascension.

USINVESTFLORIDA.COM