Côté inédits, l’aventure a commencé au début de l’automne avec le premier extrait radio Fin octobre, début novembre, une romance amoureuse et une ode à la ville de Montréal, écrit pour Isabelle par Mario Leblanc. Ensuite, Jean-Louis Murat signe la ballade poétique Amour aime aussi nous voir tomber, Michel Rivard et Ève Déziel nous offrent l’émouvante chanson Partir au loin, Benjamin Biolay nous propose un constat à la fois tendre et cynique sur les relations amoureuses avec Voulez-vous l’amour?, les paroliers américains Ross Copperman et Alyssa Bonagura ont écrit pour Isabelle All I Want Is Love et Steve Marin lui a fait cadeau de la chanson Les grands espaces, qui donne le titre à l’album.
Côté reprises, on se balade entre Souffrir par toi n’est pas souffrir, de Julien Clerc, Où va la chance?, de Phil Ochs (dans une version popularisée par Françoise Hardy), Jolie Louise, de Daniel Lanois, réinterprétée à la sauce cajun, Mille après mille, de Gérald « Gerry » Joly, To Know Him Is To Love Him, un standard de Phil Spector, et At Last, un classique interprété dans les années 1940 par Etta James et l’orchestre de Glenn Miller… sans oublier la participation exceptionnelle de la vedette country Dolly Parton, qui chante en duo avec Isabelle la pièce True Blue, enregistrée à Nashville.
Les grands espaces, Isabelle Boulay les a embrassés toute sa vie, aussi bien en paysages qu’en chansons. Celle qui est née dans un petit hameau de la Gaspésie a depuis sillonné la planète, chanté aux quatre coins du monde, visité les horizons les plus divers. « J’ai voulu faire un album à la fois inhabituel et familier, qui célèbre l’ivresse de la vie, précieuse et fragile. Avec ce disque, j’ai l’impression de dévoiler enfin ma vraie nature », conclut-elle.
Source : ISABELLE BOULAY