Selon l’agence de presse égyptienne
BikyaMasr, Jean-François Pelland, vivait au Caire, où il enseignait et était
entraîneur de soccer. L’agence a précisé que le jeune
homme visitait le sud de l’Égypte avec un ami lors que des membres d’une
famille en querelle ont tiré sur l’automobile dans laquelle il se trouvait,
mercredi. Les hommes armés, qui pensaient
avoir affaire à des membres d’une tribu rivale, ont ouvert le feu après que les
deux hommes eurent refusé d’immobiliser leur voiture.
Le ministère canadien des Affaires
étrangères a indiqué être au courant des reportages de médias concernant un
citoyen canadien en Égypte. Une porte-parole du ministère,
Claude Rochon, a indiqué que le personnel consulaire était en charge de cette
affaire et qu’il « offre l’aide requise ». Un responsable égyptien de la
sécurité a mentionné que le véhicule de Jean-François Pelland a été attaqué à
un barrage illégal de la ville d’al-Samata. Les vendettas sont fréquentes dans
les familles du sud de l’Égypte, où plusieurs d’entre elles décident de se
faire justice et refusent l’intervention des policiers.
Les élèves du jeune homme ont
exprimé sur Internet leur choc et leur tristesse en lien avec la nouvelle de sa
mort.
