L’OAQ s’inquiète vivement du surétalement urbain et de ses
conséquences. L’Ordre ajoute qu’au rythme auquel se
réalise le développement immobilier, qui sait jusqu’où s’étendra demain le
Grand Montréal? D’où la nécessité, dit-il, de le border d’une large ceinture verte,
et d’ainsi éviter le développement en saute-mouton vers d’énièmes couronnes. Pour défendre son point de vue, l’OAQ évoque l’exemple du Golden Horseshoe
Greenbelt mis en place en 2005 par l’Ontario. « Loin de freiner
le développement économique, cette ceinture verte a favorisé l’essor de toute
une industrie récréative, culturelle, agricole, sportive et touristique.
Elle
est citée en exemple à travers le monde ». En 2011, les maisons
individuelles représenteront à peine plus du quart des mises en chantier dans
la région métropolitaine, alors que leur proportion dépassait 50 % au
début des années 2000, indiquait récemment la Société canadienne d’hypothèque
et de logement (SCHL). Selon l’organisme, le Plan métropolitain d’aménagement et de
développement (PMAD) doit miser sur une densification
intelligente et durable de son territoire en réduisant progressivement
l’étalement des unifamiliales pour favoriser des constructions plus denses
ancrées dans des quartiers aux usages mixtes et situés à proximité des
transports en commun. Pour rééquilibrer la planification urbaine et
favoriser l’émergence d’un cadre un peu plus vertical et un peu moins
horizontal, l’OAQ favorise le gel des terres agricoles pour un minimum de cinq
ans.
PMAD