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TÉrez montcalm triomphe À paris

Depuis la sortie de
« Voodoo » et ses 60 000 exemplaires vendus, Térez Montcalm est
considérée comme une des valeurs montantes du jazz vocal. Avec la parution cet
automne de son troisième album, « Here’s to you », dans lequel elle
reprend quelques-uns des plus beaux titres de Shirley Horn, elle apparaît,
souligne Jazz Magazine, comme une des chanteuses « les plus atypiques de la
scène jazz contemporaine », aux côtés de l’Américaine Stacy Kent. C’est ce tour de chant-hommage
qu’elle a présenté à La Cigale, entourée d’un quintette d’exception,

parmi
lequel avait pris place un invité spécial, le saxophoniste de renom Rick
Margitza. Moins connue que Billie Holiday ou
Ella Fitzgerald, Shirley Horn, chanteuse et pianiste décédée en 2005, est une
des grandes voix jazz du 20e siècle et une des chanteuses préférées de Térez
Montcalm (avec Edith Piaf, qu’elle reprend en anglais). « Elle était connue pour ses
balades. Alors je vous préviens, ce soir vous aurez des balades, des balades
puis des balades », a lancé la Québécoise dès les premières minutes de son spectacle.

 

Térez Montcalm est perçue depuis ses
deux premiers albums comme une chanteuse très rock, bien qu’éclectique (alors
que Stacy Kent est vue comme une intello). La critique, qui ne l’attendait pas
dans ce registre, a été conquise, jugeant, à l’image de France Info, qu’elle
avait « su, sans renier sa personnalité, s’approprier le répertoire de
Shirley Horn ». Térez Montcalm « ne se perd heureusement pas un instant
dans l’imitation » et semble « plus que jamais elle-même avec une
rythmique pur jazz », a renchéri Télérama.

« Pour interpréter les chansons
favorites de la grande Shirley Horn à la voix de fumée et de miel sur bois, la
dernière chanteuse à qui l’on aurait pensé est la pop-rockeuse énergisante
Térez Montcalm, la Québécoise au timbre fêlé, a noté l’influent magazine
Télérama. Entre la Noire, qui ne s’épanouissait jamais autant que sur des
tempos lents à défaillir, et la Blanche, qui se taille un chemin dans les
canailleries de sa propre voix, on découvre qu’il y a le même goût des
sortilèges. »

Le spectacle à La
Cigale était le point d’orgue d’une tournée française d’une demi-douzaine de
villes. La Québécoise reprendra la route en février puis plus tard au printemps
pour une trentaine de dates en France, en Italie et en Allemagne notamment.

Source: LaMetropole.com