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Le visage de la pauvretÉ

« On a constaté que cette année, le nombre d’étudiants qui viennent nous voir a triplé et celui des personnes âgées a doublé », déplore Dany Michaud, directeur général de Moissons Montréal. Ce dernier spécifie aussi que le nombre de personnes occupant un emploi qui ont recours à leur service reste plutôt stable, mais représente tout de même 13% des besoins. Du côté de la Société Saint-Vincent-de-Paul, selon la directrice générale Lucie Alègre, le visage de la pauvreté semble évoluer.

« Une chose que l’on voit, c’est que nous aidons de plus en plus de familles monoparentales. À chaque année, ça augmente ». La directrice générale précise de plus que, sur le territoire montréalais, une famille sur trois est monoparentale selon les statistiques. La population dans le besoin, en plus de se diversifier, est en légère augmentation, selon les deux organismes, mais moins que les années précédentes. Dany Michaud a remarqué un léger bon de 5,5% cette année dans le nombre de personnes à aider. Un bon qui est bien inférieur à celui de 32% en rapport à 2008. Le son de cloche est similaire à la Société Saint-Vincent-dePaul, selon Lucie Alègre. «L’an dernier, on a aidé 14 000 personnes durant la période des Fêtes. On prévoit peut-être une augmentation de 4 % à 5 % cette année », explique-t-elle. Des deux côtés, on espère que la générosité sera encore au rendez-vous cette année.

Source : LaMetropole.com

SOCIÉTÉ SVP

MOISSON MONTRÉAL