MÉTASTASES ET COMPLICATIONS
On distingue deux types de métastases :
– Les métastases cancéreuses, caractérisées par la migration de cellules tumorales par voie sanguine.
– Les métastases microbiennes ou parasitaires, qui provoquent le développement de virus ou parasites, par voie lymphatique.
Ces métastases sont issues de cellules cancéreuses, provenant d’une tumeur dite « primaire ». Parmi elles, figurent les cellules souches cancéreuses, qui cherchent un terrain propice à leur propagation, appelé « niche », et qui entraînent l’aggravation, voire la généralisation de certains cancers.
DES RÉSULTATS ENCOURAGEANTS
Les chercheurs se sont cependant aperçus qu’une protéine, nommée « protéine périostine », déjà présente dans l’organisme, pourrait être à l’origine de l’avancée de ces métastases. En effet, en réalisant des tests sur des souris, les chercheurs ont observé que les cellules souches cancéreuses ne pouvaient plus se développer sans cette protéine. La protéine périostine aurait donc un rôle de « support » pour les métastases. Les chercheurs ont injecté aux rongeurs des anticorps capables de bloquer les agents pathogènes dans l’organisme. Le résultat est encourageant : les métastases se sont mises à disparaître ou à stagner.
LA QUESTION DE LA TRANSPOSITION CHEZ L’HOMME
Les chercheurs s’affairent désormais à trouver un moyen de transposer ces anticorps, de la souris à l’homme. Il semblerait cependant que cette équivalence entre les anticorps qui conviennent au rongeur et ceux qui pourraient être destinés à l’homme, ne soit pas évidente à trouver. Le problème se pose ensuite de savoir si des effets secondaires pourraient survenir à la suite de ces injections. Bien que les souris aient très bien supporté ces anticorps, les études doivent être affinées sur le long terme afin de savoir s’ils ne présentent aucun danger pour l’homme, dont l’espérance de vie est beaucoup plus élevée.
Source : LaMetropole.com