lors de l’intervention mais on ne craint pas pour sa vie, alors qu’un autre
policier a dû être traité pour un choc nerveux. Selon des témoins, des coups de feu
ont éclaté après que des policiers eurent demandé en vain et à plusieurs
reprises à un individu dans la vingtaine de s’immobiliser dans la station de
métro Bonaventure. Celui-ci continuait apparemment à marcher en ignorant les
policiers. On ne sait toutefois pas ce qui a mené à l’altercation comme telle.
Le suspect et les deux policiers ont
été transportés dans un centre hospitalier après l’altercation, qui est
survenue un peu avant 14h00. Le suspect, blessé par balles, est décédé peu de
temps après son transport à l’hôpital. Les blessures du policier ont été
infligées par une arme blanche au haut du corps et à la tête mais sa vie n’est
pas en danger. Le bureau du ministre de la Sécurité
publique, Robert Dutil, a aussitôt émis un communiqué confirmant que l’enquête
serait confiée à un autre corps policier, en l’occurrence la Sûreté du Québec.
« Lorsqu’une personne décède ou
subit des blessures pouvant causer la mort à l’occasion d’une intervention
policière (…) l’enquête sur cet événement doit être effectuée par le service
de police désigné afin d’assurer l’impartialité de celle-ci », a indiqué le
bureau du ministre Dutil. Le Service de police de la ville de
Montréal (SPVM) s’est d’ailleurs réfugié derrière cette politique pour
justifier sa prudence en matière de divulgation d’information.
« C’est pour cette raison qu’on
a été très avares de commentaires, a expliqué le lieutenant Ian Lafrenière du
SPVM. Pour des raisons de transparence, on veut confirmer toutes les
informations par des faits et non pas par des dires (…) On ne veut pas
changer l’opinion des gens, on ne veut vraiment pas intervenir dans cette
enquête-là, si on la transfère. On veut s’assurer que les détails qui émanent
par la suite viennent du service qui enquête. »
Le service de métro a été interrompu
durant quelques heures sur la ligne orange entre les stations Berri-UQAM et
Lionel-Groulx.
L’HOMME ABATTU DANS LE MÉTRO ÉTAIT UN SANS-ABRI
Mise à jour le 07 janvier 10h00
L’individu abattu par balle vendredi
après-midi lors d’une intervention policière dans le métro de Montréal était un
sans-abri de 34 ans. La Sûreté du Québec, qui a été
chargée de l’enquête, a révélé son identité samedi. Il s’agit de Farshad
Mohammadi. Vers 14h, l’homme aurait agressé un
policier du SPVM à l’arme blanche, le blessant au haut du corps et à la tête.
Un autre policier aurait ensuite tiré en direction de l’individu, le blessant
gravement. Il a succombé à ses blessures par la suite.
Selon des témoins, les policiers
auraient demandé en vain et à plusieurs reprises à l’homme de s’immobiliser
dans la station de métro Bonaventure. On ne craint pas pour la vie du
policier blessé. Son collègue a dû être traité pour un choc nerveux. En juin dernier, un autre itinérant
avait été abattu par des policiers au centre-ville de Montréal. L’intervention
avait également coûté la vie à un passant.
Source: LaMetropole.com PC
