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Un meurtre dÉguisÉ au spvm ?

Ce décès est survenu au lendemain de
la déclaration du chef de police de Montréal, Marc Parent, à l’effet qu’une
enquête visant les présumées actions d’une taupe était bien en cours. Selon plusieurs médias,
l’ex-policier aurait contacté un avocat représentant des membres du crime
organisé pour lui offrir des informations en échange de sommes importantes.
Pour démontrer son sérieux, il aurait même livré quatre noms d’informateurs. Mardi, le directeur du SPVM, Marc
Parent, avait promis qu’il verrait à faire la lumière sur cette affaire et à
renforcer certaines mesures de sécurité, s’il le faut.

En entrevue avec La Presse
Canadienne, mercredi soir, Mme Nathalie Lorrain, porte-parole du Service de
police de la ville de Laval, a confirmé la thèse du suicide. Elle a aussi indiqué que l’homme
était relié à une enquête du Service de police de Montréal tout en précisant
que l’identité du suspect ne serait pas dévoilée parce qu’il n’est pas dans les
habitudes de divulguer les noms des victimes de suicide, par égard pour la
famille.

L’ex-sergent détective du SPVM Ian Davidson, soupçonné d’avoir tenté de
vendre des informations policières secrètes au crime organisé, a été
retrouvé sans vie, mercredi matin, dans un hôtel de Laval.

« Nous, on priorise la thèse du
suicide d’après les éléments d’enquête qu’on a retrouvés sur place. Par contre,
je ne peux pas vous confirmer qu’il y a eu propos suicidaires ou lettres de
suicide. Selon les preuves qu’on a recueillies sur place, tout semble coïncider
pour un suicide. » L’homme aurait utilisé un couteau
pour mettre fin à ses jours. « Un objet tranchant qui a été
retrouvé par les employés de la morgue correspond aux blessures de la victime,
mais c’est le coroner qui va confirmer les causes du décès », a déclaré Mme
Lorrain.

En ce qui a trait à la victime,
Nathalie Lorrain, a indiqué que l’homme était au centre d’une enquête de
police. « Je peux vous confirmer qu’il y
a des enquêteurs de Montréal qui sont venus ce matin sur la scène, que cette
enquête les intéresse énormément. C’est une personne qui était dans une grosse
enquête en ce moment au niveau du SPVM. » La police de Laval avait confirmé
mercredi matin la découverte d’un cadavre dans un hôtel de Laval, vers 8 h 30,
par une employée.

Le suspect qui aurait possédé un
dossier parfait au sein du service de police avait été interrogé en octobre,
puis relâché. Il avait pris sa retraite en janvier 2011 après une trentaine
d’années au sein du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) et avait
accès à la liste confidentielle des noms de centaines d’informateurs de la
police au sein du crime organisé. Aucune accusation n’avait été portée
dans cette affaire. Le directeur du SPVM, Marc Parent,
avait toutefois reconnu que le service n’était jamais à l’abri de gestes posés
par un individu malhonnête ou avec de mauvaises intentions, d’autant plus que
le policier en question avait une trentaine d’années de carrière sans reproche.

Marc Parent avait précisé qu’un tel
événement permettrait sans doute à l’organisation de tirer des leçons,
notamment sur la protection des renseignements criminels. Le maire Gérald Tremblay, de son
côté, n’a pas voulu commenter l’histoire, si ce n’est pour dire qu’il faisait
totalement confiance au service de police pour aller au fond des choses et
apporter les correctifs nécessaires.


L’INFORMATION
REPRODUITE SEMBLE PRÉSENTER UN DEGRÉ POSSIBLE DE MANIPULATION DE
L’OPINION PUBLIQUE. ON N’EST JAMAIS ASSEZ PRÉVENU.