Un ancien cadre de
SNC-Lavalin, dont le départ a été annoncé jeudi par la firme d’ingénierie
montréalaise, déposera une poursuite contre son ancien employeur. Riadh Ben Aissa a plaidé vendredi
que SNC-Lavalin a utilisé une « formulation tendancieuse » et des
« insinuations trompeuses » dans ses communications laissant croire
qu’elle l’avait renvoyé. Il assure avoir démissionné de son poste de
vice-président directeur au sein de l’entreprise.
IL A TRAVAILLÉ 26 ANS
POUR SNC-LAVALIN
M. Ben Aissa et l’autre cadre qui
s’est séparé de la firme jeudi, Stéphane Roy, étaient impliqués dans une vive
controverse depuis plusieurs semaines. Au centre de l’affaire, les liens de
SNC-Lavalin avec le régime dictatorial de Mouammar Kadhafi en Libye et avec la
famille Ben Ali en Tunisie. SNC-Lavalin a passé plus d’une
décennie en Libye pour la construction d’un nouvel aéroport, d’une prison et de
conduites d’eau, projets totalisant des milliards de dollars. Tard jeudi soir, la firme québécoise
a émis un communiqué annonçant le départ de ces deux cadres et admettant que la
conduite de certains employés avait « alimenté l’opinion publique ».
SNC-Lavalin a aussi réitéré que tous ses employés devaient respecter son Code
de déontologie.
« En fin de soirée jeudi,
SNC-Lavalin émettait un communiqué dont la formulation tendancieuse laissait
croire que Riadh Ben Aissa aurait été congédié pour cause de non-respect du
code de déontologie de l’entreprise », indique le communiqué de presse émis
au nom de Riadh Ben Aissa. « Or, la vérité est toute autre. Il s’avère que
la direction de SNC-Lavalin a plutôt accepté la démission de M. Ben
Aissa. »
L’INFORMATION REPRODUITE SEMBLE PRÉSENTER UN DEGRÉ POSSIBLE DE MANIPULATION DE L’OPINION PUBLIQUE. ON N’EST JAMAIS ASSEZ PRÉVENU.