ce bâtiment de l’est de Montréal situé près du Stade olympique, se trouvent les
gigantesques cuves où est fabriqué ce délicieux glaçage mêlant sucre, huile et
vanille. En fait,
c’est dans cette immense bâtisse de béton que sont concoctés tous les Oreo
vendus au Canada. La production s’élève à plus d’un milliard de biscuits par
année. Il s’agit
de l’une des 21 usines Oreo au monde. Vu de l’extérieur, l’édifice de la
biscuiterie de Kraft, sise sur la rue Viau,
offre peu de signes qui
permettraient aux passants de savoir ce qui se passe entre ses murs. À moins
bien sûr qu’ils ne sentent l’odeur sucrée qui s’échappe des lieux. Mercredi,
l’usine montréalaise a ouvert ses portes aux médias pour la première fois de
son histoire à l’occasion d’un événement à la fois promotionnel et culturel: le
100e anniversaire du Oreo. Le fameux
biscuit célébrera son siècle d’existence tout au long de la prochaine semaine
partout à travers le monde, dont au Canada.
Le marché
canadien est le quatrième en importance pour le Oreo après les États-Unis, la Chine et le Venezuela. Selon
Kraft Foods, les ventes mondiales annuelles sont d’environ 2 milliards $. La
composition du biscuit n’a pas changé depuis son arrivée dans les magasins du
New Jersey le 6 mars 1912, même s’il se décline maintenant en plusieurs saveurs
et est utilisé dans beaucoup de recettes, principalement des desserts. Le Oreo a
fait son apparition au Canada en 1949, peu de temps avant que
Terre-Neuve-et-Labrador n’entre dans la Confédération au
mois de mars de la même année. L’usine de Montréal fabrique le biscuit depuis
1956.
L’an
dernier, il a été lancé en Allemagne, en Inde et en Pologne, ce qui signifie
qu’il est maintenant offert dans 100 pays. Dans le
cadre des festivités en sol canadien, Kraft mettra notamment en vente un gâteau
d’anniversaire Oreo spécial et demandera aux gens de partager leurs souvenirs
au sujet de leur biscuit préféré sur le Web. Sur
Facebook, plus de 25 millions d’internautes provenant de 183 pays différents
ont fait « J’aime » sur la page du Oreo. Le Canada compte à lui seul
près d’un million d’admirateurs. Bref, beaucoup trop de monde pour organiser
une seule fête.