Les analystes estiment en fait que toute hausse de 1 % du revenu serait associée à une hausse de 0,4 % des prix. Autre élément qui influence le marché : la démographie. Plus particulièrement, on observe qu’un accroissement de la population des 25-64 ans a un impact direct sur le prix des propriétés. Toujours selon les analystes, une variation de 1 % de cette tranche de population entraînerait une hausse de 3,5 % des prix lors des deux années suivantes. Pourquoi? Simple question d’offre et de demande. Il y a plus d’acheteurs sur le marché, donc plus de demande, ce qui justifie la croissance.
Le troisième facteur d’influence, et non le moindre, est sans contredit l’effet qu’ont les taux d’intérêt sur l’offre et la demande. Ils ont un impact direct sur la capacité d’emprunt des acheteurs potentiels. Plus ils sont bas, plus les acheteurs peuvent payer un prix élevé pour acquérir une propriété. À mensualité équivalente, ils peuvent emprunter un montant plus important auprès de leur institution financière. Cela prévaut pour une certaine clientèle, notamment en ce qui a trait au premier acheteur. Toutefois, la réalité est toute autre dans le Vieux-Montréal et le centre-ville, où la rareté des propriétés de plus de 700 000 $ a un impact direct sur les prix.
Le courtier saura guider l’acheteur et le propriétaire vendeur sur les tendances du secteur visé. Chaque quartier devient de plus en plus spécialisé. Il serait donc judicieux pour les deux parties de consulter un courtier immobilier implanté dans le quartier.
Source : LaMetropole.com