La scène se passe le 5 mars dernier au Parc
Pilote, ce qu’on appelle une aire d’exercice contrôlée. Un périmètre dans le
Vieux-Montréal pour lequel la Ville de Montréal autorise le propriétaire d’un chien à
laisser courir sa bête sans laisse. S’amène Marie-France Lévesque de Promenade
canine, dont le gagne-pain est d’aller faire la promenade à des chiens
appartenant à ses clients. Ce jour-là, pour une raison inexpliquée, un des
chiens sous la tutelle de cette dernière aurait agressé un lévrier écossais
baptisé Watson, propriété d’un dénommé Mathieu.
L’animal pris d’assaut sera
présenté ensuite à Marlène Savard, responsable du Club canin du Vieux-Montréal.
Qui remarque effectivement des blessures sur le flanc et le cou de la bête. Son
sang ne fait qu’un tour et elle accuse aussitôt Mme Lévesque d’irresponsabilité
par voie de communiqué. Car comme elle le mentionne dans ce message émis au nom
de son organisme, « Vos clients sont presque tous à proximité. Serait-il
possible que vous puissiez prendre moins de chiens en même temps, quitte à
venir plus souvent au parc ? »
LIMITE
DE CHIENS
Lorsque le concept de ce parc a été créé, il
avait été question à l’origine de limiter le nombre de chiens amenés par une
seule personne. Mais finalement on a laissé tomber l’idée. Mme Savard, sur cette
question, est partisane du gros bon sens. Rejointe de son côté, Mme Lévesque
considère qu’on fait tout un plat avec cette histoire et estime que c’est de
l’ingérence indue de la part du Club canin du Vieux-Montréal. Et elle enchaîne
en rappelant que c’est un prétexte pour relancer un contentieux entre elles.
« J’ai toujours été une personne très
responsable. Vous n’avez qu’à voir d’ailleurs le communiqué dénonciateur de Mme Savard.
C’est étrange, on me voit de dos tenant bien en laisse mes chiens ». Que dit présentement le règlement municipal
sur cette question ? « Le gardien
doit être en mesure de contrôler le ou les chiens sous sa
responsabilité ».
NE PAS QUE LA VILLE ARBITRE
Il ne faudrait pas que ce conflit personnalisé s’envenime au point que la Ville de Montréal se sente
obligée d’intervenir et de fixer des limitations quant au nombre de chiens
autorisés pour chaque individu. De son côté, Mme Savard en appelle au dialogue.
Et Mme Lévesque se montre disposée à entretenir les meilleures relations qui
soient. Espérons que leurs messages seront respectivement entendus et qu’on
enterrera la hache de guerre.
LE CLUB CANIN DU VIEUX-MONTRÉAL SE RÉTRACTE
Mise à jour le vendredi 23 mars 13h
Les 14, 15 et 18 mars 2012, des
bulletins d’informations concernant Madame Marie-France Lévesque ont été
publiés sur le site Web du CCVM. Ces lettres d’information ont été
réprouvées par le conseil d’administration du Club Canin puisqu’elles ne
représentent pas l’opinion du conseil du CCVM. Par conséquent, le Club Canin du
Vieux-Montréal se rétracte de toutes les remarques faites dans ces lettres et
les a enlevées de son site Web. Nous offrons sincèrement nos excuses pour
quelque stress ou dommage que cette situation aurait pu causer à Madame
Lévesque.
Le Conseil d’administration du CCVM
On
March 14 and 15 and 18, 2012, the CCVM website published newsletter articles concerning
Madame Marie-France Lévesque. These
newsletter articles were disapproved by the Canine Club Committee because they
do not represent the opinion of the CCVM Board. Consequently, the Canine Club
Old Montreal retracts all remarks made in the articles and has removed them
from the website. We sincerely apologize for any stress and hardship that this
situation has caused Madame Lévesque.