L’ensemble des cinquante œuvres amène le visiteur attentif à revivre l’expérience intime du dessin, à ressentir ce geste qui, dans sa plus simple expression, consiste à marquer une surface d’un trait. Griboullis d’abord, jeu ensuite, le dessin deviendra rapidement une tentative de reproduire le réel ou de témoigner de la perception que nous en avons. Si peu d’entre nous ont persisté dans la pratique soutenue du dessin, son souvenir nous permet d’apprécier la maîtrise et la sensibilité des œuvres présentées. Leurs auteurs, des artistes reconnus, ont pour la plupart fait de ce médium un outil de travail et de recherche. Certains d’entre eux en ont fait l’objet d’une étude rigoureuse ou encore leur moyen d’expression privilégié.
L’exposition inclut diverses approches du dessin où le sens aigu de l’observation, l’imagination, l’audace, l’invention et le questionnement alternent. Des esquisses d’Adrien Hébert et de Paul Caron jusqu’au grand format contemporain de Renée Lavaillante et à l’installation de David Moore, tout un parcours s’accomplit, faisant éclater les marges du papier. Frictions et glissements est une exposition qui s’adresse aux adultes curieux et aux enfants qui aiment se faire raconter des histoires.
Le Musée de Lachine est situé au 1, chemin du Musée, à l’intersection de la rue Saint-Patrick.
Source : LaMetropole.com