Cette exposition regroupe une importante sélection d’acryliques sur toile et de gouaches sur papier représentatives de la démarche de Denis Juneau, artiste de la seconde génération des plasticiens. Le corpus d’œuvres présenté se caractérise par la présence de formes géométriques rythmées, simples et précises, des couleurs vives en à-plat, une économie de moyens et un découpage en grille de l’espace du tableau.
On y découvre une production qui témoigne des préoccupations formelles ayant marqué toute une époque, aussi bien dans le champ des beaux-arts que dans celui du design et de la publicité. Son travail propose une esthétique qui persiste dans notre univers visuel contemporain.
L’exposition Juneau Rétro jette un nouvel éclairage sur l’œuvre picturale de Denis Juneau par la mise en valeur d’un corpus d’œuvres issues de sa production liée au design graphique et industriel. Formé à la Scuola Politecnica di Design di Novara (Italie) de l’été 1954 à l’automne 1956, Denis Juneau a conçu plusieurs projets d’affiches publicitaires, de logos, d’objets et d’emballages commerciaux, principalement dans les années 1950. Par la présentation de ce pan peu connu de sa carrière, l’exposition vient mettre en relief l’influence du design moderne dans sa pratique picturale.
EDMUND ALLEYN : PETIT PRÉCIS D’HISTOIRE DE L’ART… ET D’AUTRES HISTOIRES
En présentant une quinzaine des plus beaux lavis d’Edmund Alleyn, l’exposition Petit précis d’histoire de l’art… et d’autres histoires rend compte des vingt dernières années de la pratique de l’artiste. La série Indigo (1985-1990), inspirée d’une maison acquise au bord d’un lac, traduit des sentiments de nostalgie, de mémoire, de bonheur perdu. Vanitas (1990-1995) évoque le voyage et une énigmatique traversée où l’ironie côtoie la fatalité. Quant à Éphémérides (1995-2004), celle-ci présente des objets en suspension, chaos de symboles récurrents déjà présents dans ses peintures des années 1960. Le dessin au lavis, qui occupa la majeure partie de sa production au cours de ces années, constitue son véritable testament artistique.
Photo : Guy L’Heureux
La Galerie Simon Blais vous invite par la même occasion à découvrir la publication Edmund Alleyn ou le détachement, coéditée par Leméac et les Éditions Simon Blais. Inspirée par les lavis de l’artiste, la romancière canadienne Nancy Huston compose un soliloque poétique. L’ouvrage constitue une ode à la création qui met en dialogue les mots et les images de deux artistes ayant choisi l’exil linguistique pour trouver « l’image juste ».
5420, boul. Saint-Laurent, local 100
Montréal (Québec) H2T 1S1
514 849-1165
HEURES D’OUVERTURE :
Mardi, mercredi, vendredi : 10 h à 18 h
Jeudi: 10 h à 20 h
Samedi: 10 h à 17 h
Source : LaMetropole.com