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Honorable premier ministre?

En 25 ans, je n’ai changé mon système
informatique que 3 fois. D’ailleurs mon écran d’ordinateur aurait besoin de Botox,
tant il est âgé. Bref, j’ai investis de MA poche pour me créer un emploi que
j’adore et qui m’emmène aujourd’hui à vous écrire. Notre premier ministre, M. Charest, n’a pas payé de sa propre
poche pour la belle moquette sur laquelle il dépose ses pieds. Il n’a pas payé
de son argent personnel pour les beaux tableaux qui ornent les murs de son
bureau. Il n’a pas non plus payé la belle vitrine par laquelle il regarde de
haut les enfants de notre société.

Notre supposé honorable premier ministre
assoit ses rondes fesses sur une belle chaise que vous et moi lui avons payée.
Lorsque nous lui avons payé nos impôts et nos taxes, nous lui avons TOUS fait
comprendre : « Monsieur le premier ministre, veuillez prendre soin de notre
argent, assurez-vous que le crime organisé ne pige pas dans la caisse et
assurez-vous surtout que chacun des dollars que l’on vous remet s’en aille dans
la bonne case pour le bien de l’avancement de notre jeune société ». La journée du 22 mars, journée la grande manifestation de nos
étudiants, aurait dû être la journée mondiale de l’eau. Deux rendez-vous
manqués pour deux sujets vitaux pour notre avenir.

Que l’on soit en accord ou
non avec le débat, il transpire une seule chose. Notre gouvernement reste bien
assis sur sa chaise en riant de nos enfants et de leurs parents (nous). Il est facile de voir comment Jean Charest regarde la chose.
Lorsque notre premier ministre se sent mal, il a toujours le même ton.
Condescendent et suffisant. Il est tellement imbu de lui-même qu’il ose dire
aux médias qu’il avait invité les étudiants à la discussion et que ceux-ci ont
boycotté l’événement… et puis après? Ils veulent vous parler, maintenant; votre
responsabilité est de les rencontrer. Nous vous payons pour cela, car vous et
moi savons que plusieurs personnes pigent dans la caisse et au bout, ce sont
les parents de ces enfants qui doivent payer.

Monsieur Charest, quand votre femme vous dit : « Chéri, faut que
je te parle! », comme tous les hommes vous n’êtes pas toujours disposé à
l’écouter à ce moment-là. Cela ne veut pas dire que la discussion ne doit pas
avoir lieu! Aujourd’hui votre population vous parle, il est temps MAINTENANT de
l’écouter! Un jour, Charles de Gaule s’est planté sur un balcon et il a dit
une grande phrase dont on parle encore aujourd’hui. Pourquoi Jean Charest ne
ferait-il pas un homme de lui et n’irait-il pas lui aussi sur un balcon pour
crier haut et fort aux étudiants : « Je ne sais pas si je pourrai vous donner
tout ce que vous voulez, mais je vais vous écouter maintenant, car c’est
maintenant que vous me parlez! »