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HarcÈlement: un recours collectif contre la grc

Une
requête pour obtenir l’autorisation d’intenter le recours collectif a été
déposée en Cour suprême de Colombie-Britannique au nom de Janet Merlo, qui a
été policière de la GRC
dans cette province pendant 19 ans. Selon les
documents judiciaires, il existerait au sein de la GRC une culture
d’intimidation, de harcèlement et de discrimination systématique en fonction du
sexe. Janet Merlo soutient qu’elle a été victime de violence verbale, de
blagues impliquant des jouets sexuels, en plus d’être insultée par des
collègues et des supérieurs hiérarchiques.

David
Klein, l’un des avocats impliqués dans la poursuite, signale que ce recours
collectif est intenté en raison de la frustration qu’éprouvaient les femmes
face à cette situation, mais aussi face à l’absence de changements dans le type
de gestion à la GRC. Me Klein
soutient que l’objectif principal de Janet Merlo et de plusieurs autres
plaignantes est de modifier la culture au sein de l’administration  pour
passer d’un milieu de travail empoisonné à un milieu accueillant pour les
femmes. Un
porte-parole de la GRC,
le sergent Greg Cox, a reconnu que l’organisation était au fait du recours
collectif, et ajouté que ses dirigeants allaient prendre le temps de l’analyser
soigneusement.

« Comme
dans n’importe quelle organisation de grande taille, des situations
conflictuelles peuvent surgir, incluant du harcèlement », a-t-il déclaré,
dans un courriel. « La GRC s’est donnée le mandat de
fournir à tous ses employés un environnement de travail dépourvu de
harcèlement, de discrimination et de tout conflit qui en résulte, où tous les
employés sont traités avec respect et dignité. » Un juge
doit toujours décider s’il y a suffisamment de points en commun entre les
allégations des policières pour aller de l’avant avec ce recours collectif, qui
pourrait durer environ deux ans.