En effet, le prix du pied
carré des condominiums augmente plus rapidement lorsque la ville où est située
l’unité en copropriété subit de fortes pressions au niveau de la congestion
automobile. Au cours des cinq dernières années, les statistiques sont probantes
à cet effet. Ainsi, la valeur des appartements sis au centre-ville croît plus
rapidement que celle des appartements situés en banlieue (Voir ÉTUDE sur la valeur des habitations). En ayant un accès
rapide au transport en commun, les résidants de ces condominiums à Montréal minimisent leurs
déplacements en voiture, ce que les banlieusards sont toujours de faire.
Bien que les problèmes de
circulation que connaissent les Montréalais et les habitants de banlieue qui
doivent accéder à l’île pour y travailler soient constamment décriés, Montréal
se classe au 20e rang en ce qui a trait au temps moyen passé en
déplacement automobile (Voir ÉTUDE sur la congestion automobile). Comparativement aux habitants de la région de Toronto
(15e au classement), qui passent en moyenne plus de 80 minutes par
jour pour se rendre et revenir du boulot, la situation montréalaise est moins
pénible qu’elle ne le semble en réalité. Malgré tout, on dénombre plus de 29%
des habitants du Toronto métropolitain qui utilisent les transports en commun
pour se rendre au boulot.
C’est bien peu comparativement à des villes comme
Paris où règne une forte congestion automobile et où plus de 74 % des
déplacements se font en transport en commun ou en vélo, ou encore Hong Kong, où
plus de 89 % des déplacements se font à pieds, en vélo ou via le transport en
commun, afin d’éviter la pire congestion automobile au monde. Avec les nombreux chantiers de
construction routière prévus pour les prochaines années (Échangeur Turcot,
Autoroute Bonaventure, Pont Champlain, et bien d’autres), on peut donc
facilement prévoir que des condos à
Montréal qui nous permettent de marcher, d’utiliser notre vélo ou de
marcher au métro ou train de banlieue, trouveront plus rapidement preneurs que
des condominiums qui, parce situés en banlieue, nécessitent l’utilisation de
l’automobile.