fbpx
Devenir membre

Bombes fumigÈnes dans le mÉtro : des accusations ont ÉtÉ portÉes

Le Service
de police de la ville de Montréal (SPVM) a indiqué en début de soirée,
vendredi, que trois femmes et un homme étaient en état d’arrestation après
s’être rendus aux policiers en compagnie de leurs avocats. Au dire du
porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière, ces personnes seraient « possiblement
reliées a l’événement de Lionel-Groulx ». M.
Lafrenière a par ailleurs rappelé le SPVM « ne dispose toujours pas »
d’informations à propos des événements qui ont eu lieu aux stations de métro
Jean-Talon et Préfontaine.

Le service
de police avait indiqué en début de journée vendredi que les suspects
identifiés sur des photos rendues publiques jeudi étaient liés aux événements
qui se sont produits dans une seule station, Lionel-Groulx. M.
Lafrenière a confirmé que des perquisitions ont eu lieu en matinée vendredi,
sans toutefois préciser si celles-ci avaient été faites chez les suspects. Rappelons
que des bombes fumigènes lancées dans trois stations de métro jeudi matin ont
entraîné la paralysie du service en pleine heure de pointe.

COMPARUTIONS POUR LES 4 SUSPECTS

Les quatre jeunes qui
se sont livrés à la police vendredi en lien avec les bombes fumigènes lancées
dans le métro de Montréal jeudi matin devraient comparaître sous peu. Ils
pourraient faire face à des accusations de complot et de méfait. Les quatre
suspects, trois femmes et un homme, seraient tous des étudiants. Ils seront
détenus jusqu’à leur comparution. Selon le
porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, Ian Lafrenière, ces personnes
seraient possiblement reliées à l’événement du métro Lionel-Groulx.

M.
Lafrenière rappelle par ailleurs que le SPVM ne dispose toujours pas
d’informations à propos des événements qui ont eu lieu aux stations Jean-Talon
et Préfontaine. Vendredi
matin, la police a mené une perquisition chez deux des quatre suspects, dans un
logement du quartier Hochelaga-Maisonneuve. L’appartement était inoccupé.
Plusieurs biens ont été saisis.

DES ACCUSATIONS ONT ÉTÉ PORTÉES

Mise à jour 12 mai 2012 – 14:49

Des accusations d’incitation à craindre à des activités terroristes, de complot
et de méfaits de plus de 5000 $ ont été déposées samedi contre les quatre
personnes soupçonnées d’avoir participé aux attentats à la bombe fumigène dans
le métro de Montréal. Les quatre
jeunes gens se sont livrés à la police vendredi en lien avec les événements de
jeudi matin. L’homme et les trois femmes ont été arrêtés et demeureront
détenus. Ils ont comparu samedi après-midi par vidéo-conférence au palais de
justice de Montréal. Ils devraient revenir en cour lundi matin.

L’identité
des quatre personnes arrêtées a été dévoilée. Il s’agit de Roxanne Bélisle,
âgée de 23 ans et domiciliée à Montréal, de François Vivier-Gagnon (22 ans), de
Montréal, de Geneviève Vaillancourt (25 ans), de Montréal et de Vanessa
L’Écuyer (22 ans), de Saint-Michel. Vivier-Gagnon
fera face à une accusation additionnelle de possession d’une arme prohibée,
soit d’une arme blanche. Les
premiers éléments de l’enquête du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
semblent lier ces individus à l’événement du métro Lionel-Groulx. L’enquête se
poursuit toujours pour les incidents qui se sont déroulés aux stations de métro
Jean-Talon et Préfontaine.

Vendredi
matin, la police a mené une perquisition chez deux des quatre suspects, dans un
logement du quartier Hochelaga-Maisonneuve. L’appartement était inoccupé.
Plusieurs biens ont été saisis. Par
ailleurs, le Force étudiante critique (FEC), un groupuscule encore plus radical
que la CLASSE,
a invité, sur son site Internet, la population à participer lundi à « une
vigile de solidarité avec les personnes arrêtées dans le cadre de ce dossier et
avec toute personne judiciarisée ou blessée dans le cadre de la lutte
actuelle ».