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Une 28e manifestation…

C’est
plutôt du côté de Sherbrooke que les forces policières ont procédé à plusieurs
arrestations: 36 personnes ont été arrêtées lundi en vertu des dispositions
prévues par loi 78, a
indiqué le Service de police de la
Ville de Sherbrooke (SPS) vers minuit. Pendant ce
temps, dans les rues de la métropole, les manifestants déambulaient non loin de
la résidence privée du premier ministre Jean Charest, à Westmount, où deux
pétards ont été lancés et un véhicule a été vandalisé. La marche a ensuite
repris sur la voie de service de l’autoroute Décarie en direction sud.

Jusqu’à ce
moment, le contraste entre la manifestation de lundi soir et celle de la
veille, qui s’était soldée par plus de 300 arrestations, était évident. La
présence policière semblait moins imposante dans les rues de la métropole, et
les protestataires étaient d’humeur plutôt festive. D’ailleurs,
aux environs de minuit, aucune arrestation n’était à signaler, a indiqué le
Service de police de la Ville
de Montréal (SPVM). La marche
montréalaise avait pourtant été rapidement déclarée illégale par le SPVM, vers
21h30, après que des protestataires eurent tenté de bloquer le pont
Jacques-Cartier. Un imposant cordon de policiers anti-émeute a forcé le cortège
à rebrousser chemin, avec succès.

Même si la
manifestation avait été déclarée illégale, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
avait précisé qu’elle était tolérée puisqu’elle était « pacifique et
calme ». En début
de en soirée, des individus vêtus de noir s’étant approchés du quartier général
de la police ont été interpellés par les agents du SPVM, a mentionné Ian
Lafrenière, porte-parole du corps policier. Les individus ont tous obtenu la
permission de quitter à la suite d’une discussion avec les policiers, a ajouté
M. Lafrenière. La foule
de manifestants était composée de quelques milliers de personnes, notamment
d’opposants à la hausse des droits de scolarité et à la controversée loi 78.

Quatre
jours après l’adoption du projet de loi 78 déposé par le gouvernement Charest
à l’Assemblée nationale, les manifestants semblent n’avoir rien changé à
leurs habitudes: aucun itinéraire n’a été fourni aux autorités. La législation
doit assurer un retour sur les bancs d’écoles avec une suspension des sessions
dans les établissements touchés par la grève, mais inclut également des clauses
très strictes pour encadrer le droit de manifestation, entre autres. Après être
passés non loin du pont Jacques-Cartier, les manifestants ont tenté de
bifurquer au nord sur la rue Saint-Denis, au coin de Maisonneuve. Ils en ont
toutefois été empêchés par un autre contingent de police anti-émeute, qui
bloquait l’accès à l’artère.

L’essentiel
de la foule a obtempéré et poursuivi son trajet vers l’ouest, sur Maisonneuve,
à quelques mètres de la station de métro Berri-UQAM. Là, les membres du
« Rabbit Crew », arborant leur habituel masque de lapin, s’étaient
arrêtés pendant un moment devant les policiers, multipliant les mimiques et
semblant narguer les agents du SPVM. Malgré
l’adoption récente du règlement de la
Ville de Montréal interdisant le port du masque pendant une
manifestation, les foulards, lunettes de ski et autres masques sont toujours
aussi visibles lors des rassemblements nocturnes.

LA MOBILISATION ANTI-LOI 78 S’ORGANISE

En point
de presse lundi après-midi, la
Coalition large de l’Association pour une solidarité
syndicale étudiante (CLASSE) avait annoncé son refus de se soumettre à la loi
78. Les coporte-parole de l’association étudiante, Jeanne Reynolds et Gabriel
Nadeau-Dubois, ont appelé les étudiants à poursuivre leur mobilisation tout au
long de l’été. À la
veille du 100e jour de grève étudiante, les porte-parole de la CLASSE ont lancé
l’invitation à prendre part à un rassemblement à la place des Festivals, dès 14
h.

Ils ont
aussi dévoilé la mise en ligne d’un site Web
(« arretezmoiquelquun.com« ) invitant tous les citoyens à afficher
publiquement leur intention de désobéir à la loi 78, qu’ils ont qualifié
« d’injuste ». Vers 23h, lundi soir, près de 2100 personnes avaient
affiché leur photo en dévoilant publiquement leur identité sur le site Internet.


LOI 78 : 36 ARRESTAIONS À SHERBROOKE 

36 personnes ont été arrêtées lundi en vertu des dispositions
prévues par loi 78, a
indiqué le Service de police de la
Ville de Sherbrooke (SPS) vers minuit. Martin
Carrier, porte-parole du SPS, a précisé que l’article 16 de la nouvelle loi a
été mis en application puisqu’aucun trajet n’avait été fourni aux policiers et
que les participants ne collaboraient pas avec les autorités. Des amendes de
1000 à 5000 $ pourront donc être remises aux 36 manifestants arrêtés, a ajouté
M. Carrier.

Vers 1h,
mardi matin, la vitrine de la succursale de la Banque Nationale
a été fracassée à l’angle des rues Sherbrooke et Stanley, selon le compte
Twitter du Service de police de la
Ville de Montréal (SPVM). Le
contraste entre la manifestation de lundi soir et celle de la veille, qui
s’était soldée par plus de 300 arrestations, était tout de même évident. La
présence policière semblait moins imposante dans les rues de la métropole, et
les protestataires étaient d’humeur plutôt festive. Le SPVM a indiqué que la
manifestation s’était terminée peu après 1h30 au parc Émilie-Gamelin. Seules
deux personnes ont été arrêtées pour voies de fait et avoir troublé la paix.

La marche
montréalaise avait pourtant été rapidement déclarée illégale par le SPVM, vers
21h30, après que des protestataires eurent tenté de bloquer le pont
Jacques-Cartier. Un imposant cordon de policiers anti-émeute a forcé le cortège
à rebrousser chemin, avec succès. Même si la
manifestation avait été déclarée illégale, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM)
avait précisé qu’elle était tolérée puisqu’elle était « pacifique et
calme ». En début
de en soirée, des individus vêtus de noir s’étant approchés du quartier général
de la police ont été interpellés par les agents du SPVM, a mentionné Ian
Lafrenière, porte-parole du corps policier. Les individus ont tous obtenu la
permission de quitter à la suite d’une discussion avec les policiers, a ajouté
M. Lafrenière.

La foule
de manifestants était composée de quelques milliers de personnes, notamment
d’opposants à la hausse des droits de scolarité et à la controversée loi 78. Quatre
jours après l’adoption du projet de loi 78 déposé par le gouvernement Charest
à l’Assemblée nationale, les manifestants semblent n’avoir rien changé à
leurs habitudes: aucun itinéraire n’a été fourni aux autorités. La législation
doit assurer un retour sur les bancs d’écoles avec une suspension des sessions
dans les établissements touchés par la grève, mais inclut également des clauses
très strictes pour encadrer le droit de manifestation, entre autres.

Après être
passés non loin du pont Jacques-Cartier, les manifestants ont tenté de
bifurquer au nord sur la rue Saint-Denis, au coin de Maisonneuve. Ils en ont
toutefois été empêchés par un autre contingent de police anti-émeute, qui
bloquait l’accès à l’artère. L’essentiel
de la foule a obtempéré et poursuivi son trajet vers l’ouest, sur Maisonneuve,
à quelques mètres de la station de métro Berri-UQAM. Là, les membres du
« Rabbit Crew », arborant leur habituel masque de lapin, s’étaient
arrêtés pendant un moment devant les policiers, multipliant les mimiques et
semblant narguer les agents du SPVM.

Malgré
l’adoption récente du règlement de la
Ville de Montréal interdisant le port du masque pendant une
manifestation, les foulards, lunettes de ski et autres masques sont toujours
aussi visibles lors des rassemblements nocturnes.

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