L’entente
comprend des commandes fermes pour 100 appareils et des options pour 175
autres. NetJets a
indiqué avoir déposé une commande ferme sur 75 Challenger 300 et des options
sur 125 autres avions de ce modèle, tandis que le reste du contrat 25
commandes fermes et 50 options porte sur des Challenger 605. Cette
commande fait suite à une autre que NetJets avait passée plus tôt cette année,
en vertu de laquelle elle achetait jusqu’à 120 avions d’affaires Global de
Bombardier, pour un total pouvant atteindre 6,7 milliards $ US.
Bombardier
a également annoncé la conclusion d’une entente à long terme de services de
soutien après-vente avec NetJets. Celle-ci couvre une période allant jusqu’à 15
ans. Selon
certaines projections sur l’utilisation des avions et selon l’hypothèse d’une
durée de l’entente de 15 ans par avion en commande ferme, la valeur de cette
entente pourrait atteindre jusqu’à 820 millions $ US. Si toutes les options
sont exercées, l’entente de soutien après-vente pourrait valoir jusqu’à 2,3
milliards $ US.
L’entente
combinée pour la vente des appareils et le soutien après-vente est ainsi
évaluée à près de 9,6 milliards $ US si toutes les options sont exercées. Selon
Danielle Boudreau, directrice des relations publiques et communications chez
Bombardier Avions d’affaires, les appareils seront assemblés dans les usines
montréalaises de l’entreprise, et leur finition intérieure sera également
réalisée dans la métropole québécoise. « Bien sûr, Bombardier est un
intégrateur, et nous utilisons donc des pièces de partout dans le monde, mais
le gros du travail est fait ici, à Montréal », a-t-elle déclaré.
Mme
Boudreau estime que cette commande d’envergure profitera à « tous les
employés de Bombardier ». « Cela
offre un carnet de commandes garanti pour plusieurs années. La production va
donc continuer », a-t-elle dit. « Notre
carnet de commandes se rapproche très près de nos attentes et de nos objectifs
déclarés lors de la publication des résultats du premier trimestre. Avec cette
commande, nous nous retrouvons en très bonne position pour ces deux
produits », a-t-elle ajouté.
Le premier
des 75 biréacteurs de la série Challenger 300 de la commande ferme devrait être
livré en 2014, tandis que le premier des 25 avions de la série Challenger 605
devrait, pour sa part, prendre son envol en 2015. Au dire de
Mme Boudreau, plus de 4000 employés travaillent sur les appareils Challenger et
d’autres produits de l’entreprise à l’usine de l’arrondissement Saint-Laurent,
tandis qu’ils sont 2512 à oeuvrer sur le site de Dorval, toujours à Montréal.
NetJets,
une propriété du holding Berkshire Hathaway de l’homme d’affaires Warren
Buffet, permet à ses clients d’acheter des portions d’avions d’affaires.
L’entreprise possède une flotte de plus de 700 appareils. Les nouveaux
biréacteurs Challenger de NetJets présenteront une configuration propre à
NetJets et seront exploités en Amérique du Nord et en Europe, mentionne
l’entreprise par voie de communiqué. L’action
de Bombardier (TSX:BBD.B) a cédé lundi 9 cents à la Bourse de Toronto, pour
clôturer à 3,65 $. La commande de NetJets a été annoncée après la fermeture des
marchés.