Le ministère canadien des
Affaires étrangères a confirmé les décès, samedi, sans toutefois préciser
l’identité des victimes. Il a précisé que les représentants consulaires canadiens
en Thaïlande étaient en contact avec les autorités locales. Il s’agit de deux soeurs de
20 et 25 ans, Audrey et Noémie Bélanger, originaires de Pohénégamook dans le
Témiscouata. Les deux jeunes femmes
pourraient avoir été victimes d’empoisonnement. Des traces de vomissures ont
été décelées dans la chambre.
Un porte-parole de la police locale a déclaré qu’aucun signe de violence n’a
été constaté sur les lieux. Des autopsies seront pratiquées pour déterminer la
cause des décès. Les deux jeunes femmes seraient arrivées dans la région mardi. Leur mort
pourrait remonter à jeudi.
LA POLICE POURSUIT SON ENQUÊTE
Mise à jour le 17 juin 2012 – 22:07
mortes dans leur chambre d’hôtel d’une populaire destination touristique du sud
de la Thaïlande,
a confirmé dimanche la police, précisant que les deux jeunes femmes ne
semblaient pas avoir été assassinées et que leurs effets personnels n’avaient
pas été volés.
La police
tente de déterminer la cause de la mort de Noémi Bélanger, qui était âgée de 26
ans, et d’Audrey Bélanger, 20 ans, toutes deux de Pohénégamouk, dans le
Bas-Saint-Laurent, trouvées sans vie vendredi dans une chambre de l’hôtel Phi
Phi Palm Residence de l’île Phi Phi, a affirmé le lieutenant-colonel Jongrak
Pimthong. « La
police a déterminé qu’elles étaient mortes depuis environ 24 heures, et elle
n’a trouvé que beaucoup de vomi dans la chambre », a-t-il dit.
Le vomi et
des traces de sang sur les visages des deux femmes pourraient être des signes
de réactions toxiques, a indiqué la police. « Il
n’y avait aucun signe de lutte, ni de vol, mais nous avons trouvé pas mal de
médicaments en vente libre, incluant du ibuprofène, qui peut causer de sérieux
problèmes d’estomac », a déclaré le policier lors d’un entretien
téléphonique accordé à l’agence Associated Press, après que des enquêteurs
eurent passé au peigne fin la chambre d’hôtel, dimanche.
M. Jongrak
a reconnu que la police n’était pas encore en mesure de préciser la cause des
décès, ajoutant que l’élément clé constituerait l’analyse du contenu des
estomacs des deux femmes. Il a aussi affirmé que des responsables de
l’ambassade du Canada à Bangkok s’étaient rendus à l’hôtel, dimanche.
Les corps
devaient être examinés à l’institut médico-légal de Bangkok. Un
porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, John Babcock, a
confirmé que deux ressortissants canadiens avaient perdu la vie, mais n’a pas
donné davantage de détails. En mai
2009, une Américaine de 27 ans et une Norvégienne de 22 ans sont mortes dans
des circonstances similaires, alors qu’elles se trouvaient dans des chambres
adjacentes, dans un autre hôtel de la même île. La cause des décès n’a jamais
été déterminée.
UNE MUNICIPALITÉ SOUS LE CHOC
À
Pohénégamouk, une municipalité de quelque 3000 âmes située dans l’est du Québec
près de la frontière avec le Maine, la population était toujours sous le choc
de la terrible nouvelle. La
mairesse de la ville, Louise Labonté, qui a enseigné aux deux disparues
lorsqu’elles étaient à l’école secondaire, les a décrites comme des filles
aventureuses et promises à un bel avenir. « Nous
avons perdu deux jeunes femmes brillantes », a-t-elle déclaré dimanche au
sujet de Noémi et Audrey, qui étudiaient à Québec avec leur soeur aînée mais
travaillaient à l’épicerie familiale à Pohénégamouk.
« Évidemment,
c’est très difficile pour la famille et pour tout le monde ici. » Des
messages mis en ligne sur la page Facebook de Noémi avant son départ pour
l’Asie souhaitaient bon voyage à la jeune femme ainsi qu’à sa soeur. Durant le
week-end, des témoignages de sympathie ont fait toutefois fait leur apparition
sur la page. « Mes
condoléances à toute la famille Bélanger », disait l’un d’eux. « Nous
sommes de tout coeur avec vous. »