rapport, qui met en lumière les tendances et l’évolution du marché dans 33
régions au Canada, les ventes ont surpassé les niveaux de 2011 dans 70 pour
cent des secteurs analysés – dont les Laurentides et les Cantons-de-l’Est au
Québec -, tandis qu’elles égalent les résultats de l’an dernier dans 6 pour
cent des secteurs.
L’amélioration
de l’abordabilité a donné un bon coup de pouce au marché, en grande partie
grâce à l’augmentation de l’offre et à la faiblesse des taux d’intérêt. Tandis
que les prix sont restés stables au bas de la gamme dans les principaux
endroits de villégiature au Québec, on signale une tendance à la baisse des
prix de départ dans 49 pour cent des marchés et une absence de variation dans
33 pour cent des marchés. Dix-neuf pour cent des marchés ont enregistré une
croissance des prix de départ par rapport à l’année dernière.
Malgré la
pénurie d’habitations à vendre à l’entrée de la gamme de prix, les stocks se
sont regarnis dans pratiquement toutes les régions, les Laurentides et les
Cantons-de-l’Est ne faisant pas exception à la règle. Le marché des chalets et
maisons de campagne affiche une santé « exceptionnelle » aux quatre
coins du Canada dans le segment des propriétés de moins de 400 000 $.
Les
propriétés haut de gamme de plus d’un million de dollars suscitent également un
regain d’intérêt dans plusieurs marchés, en particulier là où les prix ont
fléchi en accord avec les conditions en vigueur. La température clémente de
l’hiver a aussi poussé les acheteurs à entreprendre leurs recherches plus tôt
que d’habitude dans de nombreuses régions du pays.
D’après les
conclusions du rapport, la composition changeante de la clientèle d’acheteurs a
également exercé une incidence indéniable sur le dynamisme actuel, en
particulier dans l’Ouest canadien. Les acheteurs de plus de 60 ans issus de la
génération des baby-boomers ont ralenti leurs activités par rapport aux années
passées. Les prix avantageux des propriétés situées dans le sud des États-Unis
ont largement contribué à faire dévier les achats, mais certains retraités
rentrent maintenant au bercail depuis que les prix ont légèrement reculé au
nord de la frontière.
Par
ailleurs, les jeunes familles et les accédants à la propriété ont fait leur
entrée sur le marché et comblé ainsi le manque à gagner dans la plupart des
régions. Au Québec, la demande pour les résidences secondaires est alimentée en
majeure partie par les habitants de la province.
Il est
désormais possible de s’offrir une propriété riveraine de base (soit une
habitation toutes saisons de 3 chambres à coucher) pour moins de 350 000 $ dans
53,5 pour cent des marchés et pour moins de 400 000 $ dans 58 pour cent des
marchés _ une amélioration par rapport à 2011. Parmi les marchés les plus
abordables cités dans le rapport, on compte les Laurentides et les
Cantons-de-l’Est au Québec, les provinces de l’Atlantique, plus de la moitié de
l’Ontario (dont la région très prisée des lacs Muskoka) ainsi que le lac
Winnipeg, Canmore, le lac Harrison ainsi que la vallée de Comox et le mont
Washington, dans l’Ouest canadien