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Charest: le plq est blanc comme neige?

Le
témoignage de l’ancien patron de l’Unité anticollusion a créé une onde de choc
jusqu’à Rio de Janeiro, au Brésil, où M. Charest assiste à la Conférence des Nations
unies sur le développement durable. Jacques Duchesneau a déclaré à la juge
France Charbonneau qu’il y a beaucoup d’hypocrisie dans les partis politiques,
que l’influence est à louer et les décisions sont à vendre. Il a aussi avancé
que 70 pour cent du financement des partis est occulte. Au cours
d’un point de presse à l’extérieur du centre des congrès de Rio,

M. Charest a
refusé de dire que M. Duchesneau exagérait quand les journalistes lui ont
demandé. « Je
ne veux pas dire ça, parce que je ne suis vraiment pas placé pour dire
ça », a-t-il répondu, évitant ainsi soigneusement de discréditer le
témoignage entendu devant une commission d’enquête. Quant à
savoir s’il fallait rassurer les Québécois à la suite du témoignage de M.
Duchesneau, il a répété qu’il avait institué la Commission Charbonneau
pour aller au fond des choses.

Il a
ajouté que les Québécois savent que les partis « peuvent avoir des qualités
et des défauts », mais que le financement est fait « comme il
faut » au Parti libéral du Québec. « Moi,
je suis rassuré sur une chose: le Parti libéral du Québec fait son financement
correctement, selon les règles, a-t-il appuyé. On respecte les lois. » Il a aussi
rappelé que son parti avait mis en place une série de mesures législatives pour
resserrer les règles de financement des partis au Québec, notamment en
accroissant les pouvoirs du Directeur général des élections.

L’INFORMATION REPRODUITE SEMBLE PRÉSENTER UN DEGRÉ POSSIBLE DE
MANIPULATION DE
L’OPINION PUBLIQUE. ON N’EST JAMAIS ASSEZ PRÉVENU.