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Une hausse de 2,2 % des propriÉtÉs

La grande
région de la Ville
reine arrive en tête de liste au sein des régions évaluées pour l’indice, avec
une hausse de 7,93 pour cent, a précisé l’ACI. Calgary
arrive en deuxième position, avec un gain de 4,84 pour cent en mai
comparativement au même mois l’an dernier. « La
croissance des prix dans la grande région de Toronto continue d’éclipser celles
des autres marchés, a déclaré l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump. Les
gains semblent également s’accélérer à Calgary après des mois de
stabilité. »

À
MONTRÉAL, LES PRIX ONT PROGRESSÉ DE 2,2 %

Ce rapport
survient au lendemain de l’annonce, par le ministre des Finances Jim Flaherty,
d’un quatrième resserrement des normes hypothécaires en autant d’années. Parmi les
changements, Ottawa a réduit la période maximale d’amortissement pour les
hypothèques assurées par le gouvernement à 25 ans plutôt que 30, et limité la
proportion de refinancement d’une maison à 80 pour cent, au lieu de 85 pour cent
précédemment. Lors de l’annonce, M. Flaherty a invoqué le marché en surchauffe
des condominiums à Toronto comme source d’inquiétude.

Le
ministre et le gouverneur de la
Banque du Canada Mark Carney ont fait part à répétition de
leurs craintes concernant le taux d’endettement des ménages canadiens et le
risque que ce taux représente. Le danger
réside dans les conséquences suivant une hausse des taux d’intérêt ils sont
présentement à un niveau plancher historique, et l’impact de l’augmentation
des coûts d’intérêts des dettes des ménages canadiens. Selon
l’économiste principal de la
Banque de Montréal Sal Guatieri, le rapport de l’ACI offre
une confirmation supplémentaire au gouvernement du bien-fondé de son
resserrement des normes de prêt hypothécaire.

« Selon
nos estimations, pour neutraliser l’impact sur les paiements hypothécaires des
changements des règles d’amortissement, le prix moyen des maisons devrait
reculer d’environ 4 pour cent », a-t-il dit. « En
aidant à refroidir le marché en ce moment, les modifications apportées aux
règles devraient permettre d’accroître les probabilités d’une baisse
progressive, plutôt que brutale. » L’indice
est établi à partir des prix des maisons unifamiliales à un et deux étages, des
maisons en rangée et des appartements relevés dans plusieurs importants marchés
immobiliers canadiens.

Le prix
des maisons unifamiliales à deux étages a bondi de 6,7 pour cent, tandis que
celui des maisons à un étage a enregistré une hausse de 5,8 pour cent. Les
hausses notées dans les prix des maisons en rangée et des appartements étaient
plus modestes, avec des gains respectifs de 3,3 et 2,95 pour cent.