La foule présente devant la scène et
même dans les rues du centre-ville, notamment sur la Grande Allée et les
alentours, était cependant beaucoup moins imposante que lors des années
précédentes. Les nombreuses mesures de sécurité qui ont été mises en place
pourraient en avoir rebuté plus d’un à venir participer aux célébrations L’événement a eu lieu cette
année dans un contexte social particulier en raison du conflit étudiant et des
manifestations qui se succèdent depuis plusieurs semaines.
Il survient aussi quelques jours
après que l’administration Labeaume eut adopté un nouveau règlement sur
« la paix et le bon ordre » qui encadre de façon plus stricte
les manifestations. Le nouveau règlement, qui a été
critiqué par plusieurs étudiants et manifestants, exige que les citoyens
informent les autorités de l’endroit, du moment et du trajet de leur manifestation.
Il interdit la présence dans un attroupement sur le domaine public de 23 h
à 5 h.
Vers 21 h 30, une trentaine de
personnes se sont réunies au coin de l’avenue Honoré-Mercier et du boulevard
René-Lévesque afin de prendre part à une manifestation nocturne. Les
manifestants n’ont pas été en mesure de se rassembler devant l’Assemblée
nationale, comme à l’habitude, car l’endroit est situé à l’intérieur du
périmètre de sécurité érigé par la Ville. Les manifestants ont néanmoins
entrepris leur marche et ont pénétré à l’intérieur du périmètre de sécurité. Le
tout s’est déroulé dans le calme.
La police a fait état de 26
arrestations pour diverses infractions, notamment pour possession
de stupéfiants. Par voie de communiqué, le maire
Régis Labeaume explique que la fête a été sécuritaire, en raison des mesures
mises en place cette année. Selon lui, elles ont prouvé leur utilité.
DES FESTIVITÉS SOUS HAUTE SURVEILLANCE À QUÉBEC
Le coup d’envoi
des célébrations de la fête nationale à Québec a été donné à 21 h. Des
centaines de personnes se sont rassemblées sur les plaines d’Abraham pour le
traditionnel spectacle, qui réunira sur scène plusieurs artistes dont Paul
Piché, Marie-Mai, Loco Locass, Dumas, Marie-Pierre Arthur, Andrée Watters, Lisa
Leblanc et Raffy. Jusqu’à maintenant, la foule
présente devant la scène et même dans les rues du centre-ville, notamment sur la Grande Allée, est
beaucoup moins nombreuse que lors des années précédentes.
Rappelons que l’événement se déroule
cette année dans un contexte social particulier en raison du conflit étudiant
et des manifestations qui se succèdent depuis plusieurs semaines. Il survient
aussi quelques jours après que l’administration Labeaume eut adopté un nouveau
règlement sur « la paix et le bon ordre » qui encadre de façon plus
stricte les manifestations. Le nouveau règlement, qui a été
critiqué par plusieurs étudiants et manifestants, exige que les citoyens
informent les autorités de l’endroit, du moment et du trajet de leur
manifestation. Il interdit la présence dans un attroupement sur le domaine
public de 23 h à 5 h.
À 21 h 30, une trentaine de
personnes étaient réunies au coin de l’avenue Honoré-Mercier et du boulevard
René-Lévesque afin de prendre part à une manifestation nocturne. Les
manifestants n’ont pas été en mesure de se rassembler devant l’Assemblée
nationale, comme à l’habitude, car l’endroit est situé à l’intérieur du
périmètre de sécurité.
SÉCURITÉ RENFORCÉE
Plus de 700 agents du Service
de police de la Ville
de Québec (SPVQ) sont en devoir samedi soir. Il s’agit sensiblement du
même nombre que l’année dernière. Des policiers de la Sûreté du Québec et des
agents de sécurité viennent les épauler. Martin Sirois, président et
fondateur de Sécurité Sirois, indique que les mesures de sécurité ont été
renforcées aux différentes entrées et sorties du périmètre de sécurité érigé
près du site des plaines d’Abraham.
« On va surtout porter une
attention très spéciale aux fameuses casseroles et chaudrons et tout ce qui
peut être dangereux pour la sécurité du public dans le fond. Alors, tout
contenant de verre, les canettes et tout ça, tout va être confisqué aux
entrées », a-t-il indiqué.
GILDOR ROY À LA BARRE
Le spectacle de la Saint-Jean-Baptiste est
animé pour la première fois par Gildor Roy. Ce dernier concède que l’événement
survient cette année dans un contexte social particulier. Sans enlever de l’importance à la
cause étudiante, Gildor Roy estime que le conflit doit cependant être mis de
côté à l’occasion des festivités de samedi soir. « C’est important les
frais de scolarité, mais il y a des choses plus importantes que ça, puis
aujourd’hui, je pense que c’est le temps de célébrer ça, de célébrer nos
qualités […] Ne soyons pas contre quelque chose ce soir, mais soyons
pour quelque chose. »
MANIFESTATION POUR L’INDÉPENDANCE
En parallèle de la fête nationale,
une manifestation à saveur politique s’est déroulée en après-midi dans les rues
de Québec. Une cinquantaine d’indépendantistes s’étaient donné rendez-vous au
parc Victoria, en Basse-Ville, pour se rendre vers l’Assemblée nationale en
début d’après-midi. « Nous, aujourd’hui, ce qu’on
voulait, c’était vraiment de rallier les deux côtés pour l’indépendance
nationale du Québec. Qu’on soit à gauche ou à droite, il n’y a pas vraiment de
différence, c’est qu’on marche vers un but commun, c’est d’avoir notre
pays », a indiqué David Robitaille, organisateur de la manifestation de
samedi après-midi.
« Ce n’est pas juste l’indépendance
politique envers Ottawa qu’on prône, c’est une nouvelle indépendance par
rapport à un modèle économique, social, qui est en place depuis une vingtaine
d’années et qui, ma foi, oppresse un peu la population », a quant à lui
affirmé Christian Saint-Pierre, participant à la manifestation et candidat pour
Option nationale dans la circonscription de Jean-Lesage.
VIRAGE FAMILIAL CETTE ANNÉE
Par ailleurs, des activités pour la
famille ont eu lieu tout l’après-midi au parc de la Francophonie, près du
Manège militaire. Un spectacle consacré aux nouveaux talents de Québec a
également été présenté à la place D’Youville.