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Tremblay somme duchesneau de se rÉtracter

L’ancien directeur de
l’Unité anti-collusion aurait déclaré au quotidien montréalais qu’on ne devrait
même pas acheter un vélo usagé du maire, et que M. Tremblay peut bien aller
chez le diable. Le maire de Montréal a estimé que ces attaques sont inacceptables et indignes.
Une représentante du maire, Martine Painchaud, n’a pas été en mesure d’indiquer
quels recours M. Tremblay pourrait adopter si jamais M. Duchesneau refuse de
lui présenter les excuses demandées. Le maire a aussi profité de l’occasion pour répéter que M. Duchesneau ne l’a
jamais mis en garde,

comme il le prétend, contre certains membres de son
entourage. Dans un communiqué émis mercredi, M. Tremblay demande à M.
Duchesneau d’identifier, dans les meilleurs délais, ces individus. M. Tremblay
affirme qu’il aurait agi si M. Duchesneau lui avait bel et bien transmis ces
informations. Le maire se demande aussi pourquoi M. Duchesneau n’a pas nommé les individus en
question lors de son témoignage devant la Commission Charbonneau. Mme Painchaud a précisé que la demande de rétractation
formulée mercredi par le maire ne porte pas sur ces allégations de M.
Duchesneau, mais uniquement sur les propos rapportés par The Gazette.

Samedi, M. Tremblay avait reconnu avoir rencontré M. Duchesneau en juillet 2009
pour parler des allégations de corruption et collusion qui circulaient dans le
monde de la construction, tout en réfutant que des noms précis lui aient été
fournis. M. Duchesneau avait brigué la mairie de Montréal en 1998, mais avait été battu
par Pierre Bourque. Celui-ci a ensuite été défait par Gérald Tremblay en 2001.

DUCHESNEAU LE NOUVEL ELIOT NESS