Chiffres à
l’appui, Téléfilm Canada a dévoilé mercredi que l’industrie
cinématographique canadienne avait rayonné autant au pays qu’à l’étranger en
2011. Les films
québécois ne sont pas étrangers à ces succès au box-office national puisque
quatre des six longs métrages les plus lucratifs sont signés par des
réalisateurs du Québec. Or,
jusqu’à présent, les résultats sont carrément catastrophiques aux guichets pour
le cinéma québécois, estime Cinéac, qui se spécialise en compilation du
box-office des cinémas à travers la province.
Depuis que
la firme compile sa base de données de manière systématique, le cinéma
québécois connaît en 2001 son plus lent départ, a signalé la porte-parole
Pascale Dubé. Tout en
étant consciente de la baisse enregistrée aux guichets du Québec depuis
janvier, la directrice générale de Téléfilm Canada, Carolle
Brabant, estime que les autres plateformes pourraient compenser. « Je
pense qu’il y a un mouvement des spectateurs. Maintenant, ils ne veulent pas
juste aller voir leur film juste sur les grands écrans »,
a-t-elle exposé mercredi en entrevue téléphonique.
En 2011,
Téléfilm Canada a mis en place l' »Indice de réussite »,
qui mesure le succès commercial, culturel et industriel des films
jouissant d’une subvention de l’organisme fédéral. Cet indice prend notamment
en compte un volet « culturel », où sont recensés les prix remportés
par les longs métrages canadiens sur les scènes nationale et internationale.