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Portrait de rodrigue lebel

Pourquoi je vous parle
d’entrée de jeu de sa famille? Parce que c’est un aspect très important de sa
vie; quiconque le connaît un tant soit peu pourra vous le faire remarquer. Cette
priorité colore aussi un peu les relations qu’il établit. Il tisse plus qu’un
lien avec son entourage et ses clients : il crée un sentiment
d’appartenance! Évidemment, il y a des degrés de parenté comme il y a des
familles plus ou moins éloignées, mais personne ne dit que c’est avant tout le
représentant  Corby.

Il est d’abord
Rodrigue Lebel, celui pour qui on a gardé quelques galettes maison sur la Côte-Nord
ou pour qui on a préparé deux homards qui l’attendent derrière la succursale en
Gaspésie. Il sait susciter le plaisir de le voir arriver. On se sent rapidement
à l’aise avec lui et une sympathie naturelle se développe très tôt. Avec ses
yeux clairs et son sourire contagieux, on comprend facilement son adage : «
Avant de vendre une marque, je vends du Rodrigue! » Et si on regarde son
parcours de pro, il semble y avoir toujours de la demande pour ce cru classique
indémodable, inscrit depuis 25 ans
dans le portfolio de la maison Corby.

Ce qui ne manque pas de
surprendre,  dans ce monde en perpétuelle
évolution, c’est le peu de changement sur sa feuille de route. Tout se résume
en trois étapes :

– 1983 : Diplômé en
marketing du cégep de Rimouski, il entre aux Distilleries Melville grâce à un programme gouvernemental de
subventions, aux entreprises, encourageant l’embauche d’un finissant.

– Deux ans plus tard : il
se retrouve aux ventes chez de Kuyper.

En 1987, à 7h30 un lundi
matin, alors qu’il se préparait à partir en vacances, le téléphone sonne. Cet
appel le lancera sur  la ligne droite de
sa carrière chez Corby.

Quels sont les ingrédients
essentiels pour une telle longévité? Assis à une table du chaleureux Paris Grill, du boulevard Laurier, qui
est évidemment à l’image de sa liste de clients, j’essaie de le cerner au
travers du récit de ses anecdotes. La première qualité quand on en est à
couvrir un territoire qui s’étend de Victoriaville aux Iles de la Madeleine, en passant
par la Gaspésie,
et à la région de Québec Nord, est de savoir
gérer la priorité de la priorité
. Entre les appels du bureau et les
attentes des clients,  ça prend une tête
froide pour ne pas désespérer qu’il n’y ait que vingt-quatre heures dans une
journée. Et comme, il le souligne si bien :

«Il faut savoir travailler : apprendre à prendre
le temps de bien faire les choses. L’important c’est d’avancer, mais tout en
gardant du gaz pour se rendre à destination

Ce qui lui rappelle une autre
perle de sagesse : «Si tu veux que
quelque chose se fasse, demande à quelqu’un d’occupé!»
Ça prend toujours
plus de temps à  une personne plus oisive
de se mettre en branle, que de faire exécuter une tâche à quelqu’un qui est sur
sa lancée.

Afin d’éviter de se brûler,
il faut aussi s’assurer de ne pas laisser la technologie envahir sa vie. Il
faut établir des barrières et les respecter totalement. Il y a des moments où
sa vie personnelle doit être délimitée et vécue à part entière. Pour lui, par
exemple, c’était d’arranger son horaire de visites afin de garder certains
soirs pour aller reconduire les enfants à leurs activités sportives. C’était
important qu’ils sachent que malgré ses fréquentes périodes sur la route, il
faisait toujours  partie intégrante de
leur développement personnel.

Sur le terrain, les deux
choses les plus importantes, selon lui, sont le respect et la communication. A
ce sujet, une des choses qu’il semble apprécier particulièrement chez Pernod-Ricard, c’est la disponibilité
et l’accessibilité des ambassadeurs de marques. Pouvoir organiser des
rencontres humaines entre les clients et ses représentants passionnés des
diverses marques proposées assure une valeur ajoutée  aux bouteilles qu’il vend. Cette notion de
valeur plus est aussi une qualité essentielle pour le succès à long terme d’une
vente. Il a aussi constaté que les clients sont sensibles aux concours et aux
présentoirs  spéciaux en succursale.

À ce jouisseur qui connait si
bien l’industrie,  je ne peux que lui
demander quels produits de son portefolio ont son affection particulière.  Avec de petites étincelles gourmandes au fond
des yeux, les mots Scotchs et Champagne sont prononcés! Puis, les vodkas
aromatisées d’Absolut sont mentionnées. Il professe d’ailleurs une certaine
admiration pour l’étique et l’incroyable efficacité de la gestion de cette
marque. Côté vins, son cœur balance surtout entre les Italiens et les Australiens.

En ce qui a trait
au volet plus personnel, à part le travail et la famille, je voulais savoir si
d’autres domaines lui tenaient à cœur. Il m’a parlé de la Fondation du Centre
Pyscho-Pédagogique de Québec
. Cet organisme
tente d’aider les jeunes ayant des troubles comportementaux graves qui luttent
contre le décrochage scolaire.  Il s’est
impliqué pour cette cause mais il regrettait de ne pas avoir eu plus de temps
pour les soutenir davantage.

Le café servi,
je le questionne pour savoir à quoi l’on pense rendu à la «fin août »de sa
carrière. Alors que le temps approche de vendanger les efforts et les
investissements consacrés à son travail, y a-t-il des projets qu’il espère
enfin avoir le temps de réaliser?

Avec un grand sourire, il me
parle d’expéditions en bateau sur le fleuve, de plongée avec sa fille, de pêche
(activité que toute la famille affectionne particulièrement!) au Club Chasse et
Pêche derrière le Mont Ste-Anne, et surtout, maintenant que les enfants sont
grands, un vrai voyage romantique en Toscane, avec sa femme Marie, sa muse et
son support de tous les instants. Un voyage à deux, juste pour eux.

Mais n’allez surtout pas
croire qu’il songe à prendre sa retraite dès demain! Aussi longtemps qu’il aura
ce plaisir à rencontrer tout son beau monde, vous le verrez sillonnant la 20 ou
la 132, ou encore attablé dans les beaux endroits de la Capitale. D’ailleurs,  quand votre patron vous rend un témoignage
comme celui qui suit, il me semble que ça donne encore envie de se lever le
matin pour aller travailler, non?

«Rodrigue est une personne en qui la
compagnie Corby a su investir au fil du temps. Il est une personne facile
d’approche qui a toujours su s’entendre avec ceux qu’il côtoie, mais aussi
quelqu’un en qui les jeunes de notre équipe ont su demander conseil afin de
parfaire leurs connaissances et leurs habilités.  Il a le don de garder les choses simples et
arrive toujours à trouver une solution aux embûches auxquelles il fait
face.  Au fil du temps, malgré les
nombreux changements, Rodrigue a toujours su garder son statut d’indispensable
et ainsi obtenir tout le respect de ses pairs. Sa capacité d’adaptation lui aura
permis de connaître une carrière de plus de 25 ans au sein de la même
entreprise.  Sa sagesse et son expérience
sont  une inspiration pour le reste de
l’équipe des ventes. Félicitations à Rodrigue!!!»
 

Philippe
Gougeon

Directeur ventes Québec, les
Distillerie Corby

J’espère que vous vous
joindrez à moi pour lever votre verre en hommage à ce jovial jubilaire
d’argent : À ta santé, Rodrigue!

En terminant, je
m’en voudrais de passer sous silence le côté espiègle de Rodrigue, car cet
élément important plutôt est sûrement la clée du secret de sa longévité… Mais
je laisse plutôt la parole à un de ses
amis,  qui saura encore  mieux vous le dépeindre, via ce savoureux
témoignage:

«Rodrigue Lebel, c’est un gars
qui aime le monde donc très sociable. Une de ses forces est  qu’à la
fermeture des bars (travail oblige), il a toujours une bonne bouteille soit de
vin, liqueur fine ou spiritueux,  à vous
faire déguster.  Et là je ne vous dis pas à quelle heure (par ce que
sociable comme il est, quand le bar se vide , peu importe le nombre,
l’invitation est pour tout ce beau monde-là)on  peut se coucher!…..pis là le jour se lève pis
tu as ta journée à faire et tu vois arriver Rodrigue, frais comme une rose , le
sourire aux lèvres qui dit : «Ce soir je vais avoir une
maudite bonne bouteille à te faire connaître, tu vas voir, tu vas m’en redonner
des nouvelles…..»  Une chance que nos meetings dans ce temps-là, ne
duraient que 2 jours……  Sacré Rodrigue…….salut mon toé!  Ton vieux
chum.»

François Lachapelle
Directeur de la restauration

Hotel Forestel
1001, 3e Avenue, C.P. 967
Val-d’Or (Québec)
Sans frais : 1 800 567-6599  

Rodrigue Lebel
Cel. : 418-569-5677

Olivier de Maisonneuve
Sommelier-conseil
Animation de dégustation de vins
à votre domicile ou en entreprise
Cell. : 438 881-7276

SAMY RABBAT

HÔTEL FORESTEL