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L’Ère de glace 4 : en salle aujourd’hui

En provoquant la formation des frontières terrestres telles que nous les
connaissons à peu de choses près aujourd’hui, le rongeur lance un
nouveau défi à Manny, Diego et Sid, dérivant cette fois sur l’océan sans
fin avec pour seul but de rentrer chez eux. Si le trio continue à nous
enchanter, les vraies surprises sont à aller chercher du côté des
nouveaux protagonistes. C’est ce qui fait la force et la faiblesse du
film…

L’HISTOIRE :

Manny, Diego et Sid se lancent dans leur plus grand périple après qu’un cataclysme ait donné naissance à un continent en pleine dérive. Séparé de leurs amis, ils utilisent un iceberg comme navire de fortune et s’embarquent pour une quête maritime. S’ils veulent devenir des héros, Manny et bande vont devoir surmonter l’impossible, tout en rencontrant des créatures aquatiques, en explorant un nouveau monde et en combattant des pirates impitoyables. De son côté, Scrat a toujours affaire à sa maudite noisette et se retrouve catapulté dans un endroit où aucun écureuil préhistorique n’est jamais allé.
 
Entre Mémé, l’irascible grand-mère aux mauvaises manières de Sid et la bande de pirates emmenée par un grand singe, les scénaristes ont imaginé un bestiaire inédit qui a totalement sa place dans l’univers. Souvent hilarants, ces nouveaux protagonistes empêchent pourtant nos héros historiques d’être véritablement dans la lumière. Chacun des trois larrons continuent d’évoluer tranquillement vers la paternité, la romance ou la bêtise sans être le moteur principal de l’humour. Heureusement, Scrat est là. C’est simple : chaque apparition de la bestiole et le moindre bruitage qui lui est associé forcent le rire. Fonctionnant comme des ellipses humoristiques, les mini-séquences avec la mascotte de la saga sont toujours aussi irrésistibles et relancent l’intrigue en place.
 
Si le photoréalisme et les prouesses technologiques ne cessent d’être repoussés à chaque film, on regrettera que le cinéaste n’ait pas le savoir-faire de Carlos Saldanha, qui aurait été bien utile dans les scènes d’action de grande ampleur. L’ère de glace 4 : la dérive des continents reste tout de même un bon moment d’action et d’humour au rythme frénétique mais jamais barbant.

Source : excessif.com

L’ÈRE DE GLACE 4