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Gaz de schiste: des quÉbÉcois en alberta

Un groupe
de douze Québécois a terminé, mercredi, une tournée de trois jours en Alberta,
organisée à l’initiative de l’Association québécoise des fournisseurs de
services pétroliers et gaziers (AFSPG). Tout en
disant entendre et comprendre les appréhensions de ses concitoyens du Québec,
le président de l’AFSPG, Mario Lévesque, dit avoir constaté qu’il existait une
alternative à la confrontation… et que le dialogue était désormais ouvert.
Selon M. Lévesque, l’Alberta s’imposait comme une destination de choix,

parce
que cette province produit 73 pour cent de l’énergie du pays et parce que l’on
y retrouve 64 pour cent des réserves canadiennes de gaz naturel. Le groupe
de Québécois en Alberta incluait Pascal Grondin, un citoyen de Thetford Mines
dont la résidence se trouve tout juste au sud du secteur où de la fracturation
doit être effectuée. Il a comparé ce périple à un cours intensif sur
l’industrie énergétique et confié qu’il était impossible d’obtenir les réponses
à toutes ses questions durant une expérience si condensée et intensive.

Ses plus
grandes inquiétudes sont liées à l’impact de la fracturation sur l’eau de
consommation et l’environnement en général. Il veut aussi s’assurer que les
Québécois obtiennent une compensation équitable si du forage a lieu sur leurs
terres. Julie
Robert, qui exploite une culture de bleuets au sud de Montréal, dit s’être
rendue en Alberta pour obtenir des réponses à ses propres inquiétudes, mais
elle a encouragé d’autres Québécois inquiets et le gouvernement provincial à
faire de même.

« J’ai
beaucoup de questions à ce sujet. Ce n’est qu’une introduction aux gaz de
schiste », a-t-elle fait remarquer, ajoutant qu’elle rentrerait à la maison
avec beaucoup d’interrogations. Chantal
Beauregard-Favreau, mairesse de la ville de Béthanie, à l’est de Montréal, a
participé à ce périple en raison de ses inquiétudes liées à l’environnement. « Je
ne peux dire que je me sens plus à l’aise. Je peux dire que j’ai plus
d’informations pour me faire une idée. » Mme
Beauregard-Favreau ajoute qu’elle compte tenter de recueillir de l’information
additionnelle, du plus de sources possibles, une fois qu’elle rentrera au
Québec.

« Mon
travail n’est pas terminé, c’est certain. Mes recherches ne sont pas
complétées, c’est sûr. Ça ne se termine pas ici. » « Nous
ne sommes pas pressés au Québec. Nous ne sommes pas pressés au point de
commencer ça demain matin. Nous avons du temps pour étudier et découvrir les
meilleures façons de faire. »

L’INFORMATION REPRODUITE SEMBLE PRÉSENTER UN DEGRÉ POSSIBLE DE
MANIPULATION DE L’OPINION PUBLIQUE. ON N’EST JAMAIS ASSEZ PRÉVENU.