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Commencer l’annÉe scolaire du bon pied

Depuis 2002, le Regroupement des
Magasins-Partage de l’île de Montréal (RMPIM) aide les enfants moins nantis à
commencer l’année du bon pied : l’organisme distribue des fournitures scolaires qu’ils choisissent eux-mêmes après s’être inscrits à l’un des 17 Magasins-Partage situés dans
autant de quartiers à Montréal. Quant aux familles, elles peuvent se procurer des denrées alimentaires
et des titres de transport de
la STM.

Sur les milliers de demandes reçues, l’organisme offrira cette année un sac d’école, des fournitures
scolaires et une boîte à lunch isolante à 3485 enfants et une épicerie à 1740 familles. On évalue à environ 165 $ la valeur des fournitures scolaires à être distribuées
et à 105 $ la valeur de chaque épicerie.

Le RMPIM invite d’ailleurs la population à donner lors de l’Opération sac à dos, une collecte publique qui se tiendra le 30 août dans quelques points clefs de la ville. Ces sommes
supplémentaires serviront à alléger la liste d’attente et renflouer le coussin
pour 2013. « L’an dernier, notre objectif était d’aider 3200 enfants à
rentrer à l’école bien outillés et le ventre plein. Grâce à l’Opération Sac à
dos, nous avons pu en desservir 200 de plus », admet Sylvie Rochette,
cofondatrice et directrice générale du RMPIM.  

LES POINTS DE CHUTE DE L’OPÉRATION SAC À DOS

Métro Radisson et le stationnement incitatif de la station
Métro Square-Victoria et le Square-Victoria
Intersection René-Lévesque et Papineau
La Place du Canada
Métro McGill
Infos : 514 383-2460

QUELLE RENTRÉE POUR LES PROFS?

Ils étaient nombreux,
le 6 août dernier, à se réunir lors d’une conférence de presse à l’Université
du Québec à Montréal (UQAM) concernant le fameux Manifeste des
professeur.e.s
pour la protection
de la démocratie et du droit de protestation étudiant.

Ce manifeste, signé
par près de 2000 professeurs issus
d’une trentaine de pays, vise à dénoncer la loi spéciale et à signifier du même
coup leur appui aux étudiants, alors qu’on peut témoigner de processus
semblables de marchandisation de l’éducation partout sur la planète. La lutte
historique des étudiants québécois pour les droits de scolarité sert de vitrine
à l’international pour soutenir le financement public de l’éducation, clament les principaux concernés par la voie de ce
manifeste, qui refusent à tout le
moins d’être coincés entre l’arbre et l’écorce.

Entente de
principe, reconduction de grève, trêve jusqu’au 4 septembre, embauche d’agents
de sécurité sur les campus, renfort du personnel enseignant… si certains
professeurs sont déjà fixés, tandis que leurs étudiants – ceux des cégeps
André-Laurendeau et de Valleyfield, par exemple – ont voté pour le retour en
classe, la
situation actuelle est un véritable no man’s land pour ceux qui tergiversent encore à savoir s’ils donneront ou non
leurs cours dès la mi-août et ainsi terminer la session d’hiver à peine entamée
à la manière d’un marathon.

L’APRÈS LOI 78

En mai dernier,
on craignait les injonctions et le chaos. Deux mois plus tard, on craint
l’application délibérée de la Loi 78 et le chaos. Maintenant, que feront les
professeurs des étudiants en sciences humaines de l’UQAM
et ceux en service social de l’Université de Montréal notamment, qui se sont
prononcés en faveur de la poursuite de la grève illimitée? Que décideront-ils de respecter : la
démocratie ou la loi? Le temps le dira.

Une chose est
certaine, poursuite de la grève ou non, réélection d’un gouvernement libéral ou
non, la société québécoise devra, un jour ou l’autre, aller au fond des choses
une fois pour toutes. Le mouvement a soulevé trop de vagues pour qu’on le
laisse s’éteindre sans s’y être attardé en profondeur. Car tout le monde
connaît la politique de l’autruche…

Source : LaMetropole.com

RIPM