« Les petites crises
comme on en a vu avec les étudiants à la fin du mandat, c’est pas idéal »,
a dit vendredi François Legault à un citoyen de Portneuf lors d’une discussion
sur les grands changements qu’il voudrait effectuer dès le début de
son mandat. « Ce n’était pas une
petite crise », s’est insurgée Mme Marois, qui soutient que les propos du
chef caquiste sont la preuve qu’il « manque de jugement ». « [Il veut] provoquer
des crises encore plus grosses et causer encore plus de désordre que ne l’a
fait M. Charest, a-t-elle dit.
Il promet de se battre contre les médecins de
famille, contre les pharmaciens, contre les étudiants, contre les syndicats,
contre les travailleurs d’Hydro-Québec. » « On dirait que son
fantasme, c’est de causer le plus de troubles possible. Je crois que le Québec
n’a surtout pas besoin à ce moment-ci d’un matamore pour diriger
le gouvernement. » — Pauline
Marois
RELANCE DE L’INDUSTRIE FORESTIÈRE
Mme Marois a lancé ces
attaques lors d’un point de presse à Grandes-Piles, en Mauricie, où elle a
présenté le projet de son parti pour relancer l’industrie forestière. « Quand ça va moins
bien dans nos scieries dans nos usines […], ça va aussi mal à Montréal parce
qu’il y a des emplois importants qui sont reliés à l’industrie
forestière », a-t-il dit entouré des candidats de la région. Les libéraux sont restés
les « bras croisés » devant la fermeture de 300 usines et la perte de
60 000 emplois, alors que la
CAQ n’a aucun engagement dans son programme pour venir en
aide à cette industrie, estime le Parti québécois.
Pour relancer l’industrie
forestière, le PQ veut favoriser l’utilisation du bois dans les bâtiments
construits, en fixant un objectif de 5 % dans la construction privée non
résidentielle et de 30 % dans les constructions publiques. Un gouvernement
péquiste investirait aussi pour doubler la valeur de la
production forestière.