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Un nouvel outil antistress?

Elles
avaient été trouvées de manière tout à fait indépendante par des non
psychologues dans des domaines connexes à la santé.  Le plus connu étant
Freud, qui était neurologue. Par contre, certaines découvertes ont par la
suite été récupérées par la psychologie qui a pu développer des théories à
leur sujet. Par exemple la relaxation, qui a mené à la technique de la
désensibilisation, fait maintenant partie intégrale des manuels de psychologie
et a été intégrée dans la thérapie behaviorale cognitive. 

Par contre, les thérapies de type intégration
musculaire oculaire (IMO) ou mouvement des yeux permettant de désensibiliser et
par la suite de reprogrammer (EMDR) sont fortement décriées comme de la
fumisterie par certains psychologues, niant ainsi la recherche qui appuie plus
particulièrement la dernière technique EMDR. 

PERSONNALITÉ LIMITE (BORDELINE)

Quant à la thérapie dialectique, pour améliorer
substantiellement les individus souffrant de personnalité limite (borderline),
la recherche a bien montré son efficacité.  Cette technique mise au point
par madame Marsha Linehan s’appuie à la fois sur des éléments de thérapie
comportementale cognitive (faisant maintenant partie intégrale du corpus scientifique
de la psychologie traditionnelle) et aussi des éléments inspirés de la
méditation du bouddhisme zen. 


LA COHÉRANCE CARDIAQUE

Mais il existe encore des techniques antistress
peu connues du milieu scientifique et du grand public. Lors de la conférence de
Gregg Braden à Montréal, il a cité comme moyen antistress et comme moyen de
cohésion sociale la cohérence cardiaque la technique de la cohérence cardiaque.
Une de mes collègues, il y a plusieurs années, m’en avait parlé et je n’ai pas
pu arriver à faire cadrer cette conception avec ma vision de la physiologie du
système nerveux, c’est-à-dire la neurophysiologie que j’avais en tête.  Je
vais citer cette conception antérieure qui demeure valide et qui est quand même
facile à comprendre et relativement simple.


L’HYPOPHYSE

Pour moi, le cerveau était l’organe qui recevait
des sensations et qui donnait des ordres en conséquence au reste de
l’organisme. Évidemment, ce chef quasiment suprême avait pour l’aider des
sous-chefs, comme par exemple l’hypophyse, qu’on a souvent appelée le chef
d’orchestre des glandes endocrines, c’est-à-dire des glandes qui envoient des
substances dans le corps et qui modifient les conditions générales du corps. Par exemple les surrénales, en cas de stress, produisent du cortisol et
de l’adrénaline, qui nous permettent de faire face à des stress intenses. Malheureusement, quand les stress sont répétés trop souvent, cela peut amener à
l’épuisement de l’organe du cerveau qui, en quelque sorte, est spécialisé pour
gérer le stress, soit l’hippocampe.

On voit dans des cas extrêmes d’enfants abusés
dès le plus jeune âge des cellules de l’hippocampe diminuer de volume et
s’atrophier car la charge de stress est trop lourde.  Le fait de combattre
constamment le stress affaiblit le système en quelque sorte dans un burn out
biologique. 

L’ACÉTYLCHOLINE

Quand l’individu n’est pas soumis à un stress,
un des nerfs qui est le plus important, le nerf vague, va produire de
l’acétylcholine, qui est l’opposé de l’adrénaline qui va permettre à cet individu
de faire fonctionner son estomac et ses organes de récupération. Cela dépend du
système parasympathique, qui est un système de repos contrairement au système
sympathique à base d’adrénaline, qui est un système d’éveil et qui est un
système de combat contre le stress. 


LA RELAXATION (MÉDITATION)

En fait, la relaxation permet à quelqu’un,
pendant un temps limité qui peut être de 20 à 30 minutes par jour, de pouvoir
activer son système parasympathique, c’est-à-dire son système de détente. 
Mais quand on parle de détente, c’est même une détente musculaire. Quand
nous sommes stressés, nos muscles sont contractés et quand nous sommes
détendus, nos muscles sont détendus. Mais aussi lorsqu’on détend
artificiellement nos muscles, notre cerveau se calme. C’est ce phénomène
qui est à la base de la relaxation. 

Ce que je viens de vous décrire est relativement
simplifié mais exact et fait partie de la plupart des manuels de psychologie ou
de biologie de base. 

Mais la théorie de la cohérence cardiaque
indique que le cœur est un cerveau accessoire qui peut aussi donner des
informations et des ordres. Face à cette nouvelle conception, cela était
tellement éloigné du schéma que je viens de vous décrire que, sans le refuser
d’une manière complète, je n’ai pas pu le faire entrer dans ma vision de la
physiologie humaine. Donc, je n’ai pas critiqué, mais je n’ai pas non plus
accepté ce modèle et ne l’ai pas recommandé à mes patients. 

Néanmoins, la conférence de Gregg Braden a
pu nous montrer qu’il y a une manière électrophysiologique de pouvoir vérifier
que le signal cardiaque est en cohérence avec le cerveau. Pour cela il a
utilisé en public un appareil de cohérence cardiaque qui envoyait les données
physiologiques d’un individu à l’ordinateur. Il a pu nous montrer que cet
individu était capable d’améliorer sa cohérence cardiaque petit à petit jusqu’à
ce qu’il soit en cohérence de 80% de son système cardiaque. 

Comme la compagnie qui est derrière cet
appareillage s’appelle HeartMath Solution,
j’ai décidé d’embarquer dans cette nouvelle manière de voir les choses (nouveau
paradigme) et de vous faire partager ces découvertes. Ce qui a d’ailleurs
accéléré les choses, c’est qu’un de mes patients était parti des Caraïbes jusqu’à
Montréal et de Montréal jusqu’en Gaspésie pour pouvoir obtenir une entrevue
avec moi et me signalait que ce qui l’avait beaucoup aidé quand il était loin de
Montréal, c’était une thérapeute qui l’avait introduit à la cohérence
cardiaque. 

Le livre de la compagnie de « La Solution Mathématique
Du Cœur » (ma traduction) signale plusieurs nouvelles découvertes
scientifiques qui montrent le rôle du cœur dans le système humain comme étant
très différent de ce qu’on pensait avant. 

Il nous signale dans un premier temps que le
cœur a un grand nombre de neurones, pas autant que dans le cerveau, mais de
très nombreux neurones, et qu’il a un fonctionnement relativement
autonome.  La preuve, c’est que quand un cœur est prélevé d’une personne
vivante et qu’on lui donne assez de nutriments et de conditions extérieures
pour qu’il puisse continuer à vivre, il peut continuer à battre suivant son rythme
interne sans avoir du tout l’apport du cerveau.  Et le cœur, qui est
lui-même affecté par l’adrénaline circulante ou d’autres hormones, bat à un
rythme qui varie suivant les niveaux de stress qu’on vit et il envoie des
informations au cerveau qui sont extrêmement importantes. En effet, nos
états émotionnels sont reflétés dans le rythme cardiaque et en particulier par
les changements du rythme cardiaque. 

Auparavant, on pensait qu’un cœur qui battait
d’une manière relativement irrégulière était anormal mais on s’est aperçu qu’au
contraire, dans des états très positifs, le cœur a une variabilité individuelle
qu’il faut savoir respecter.  Il n’est pas nécessaire de vouloir changer
ces légères altérations du rythme qui reflètent une information qui est procédée par le cœur et qui est envoyée au cerveau. De plus, le cœur étant un
organe qui présente des oscillations rythmiques envoie à l’extérieur du corps
un champ électromagnétique qui est perçu d’abord par tous les organes de notre
corps, mais qui peut aussi être mesuré par un électromètre à plusieurs pieds de
distance.

Une personne près de nous peut le ressentir
inconsciemment. Quand il existe une certaine cohérence contre ces ondes
cardiaques, les auteurs ont noté dans leurs recherches que l’individu était plus
capable d’évaluer l’information, de prendre de bonnes décisions, de résoudre
des problèmes et que la personne ressente plus de créativité. 

En effet, le cœur étant l’oscillateur biologique
le plus puissant dans le système humain, le reste du corps est entraîné par le
rythme cardiaque.  Les auteurs font remarquer qu’un horloger avait
plusieurs pendules et à un moment donné il s’était aperçu que le pendule le plus
important semblait petit à petit avoir mis tous les autres pendules à son
même rythme et que les balanciers battaient en cohérence. À plusieurs
reprises il a essayé de défaire cette cohérence mais petit à petit les pendules
semblaient suivre les battements du pendule principal. 

De la même manière, certains de nos organes
peuvent se mettre en cohérence avec le cœur avec des effets qui peuvent être
positifs mais surtout la recherche a montré que lorsque les sujets montraient
une cohérence entre le cœur et le cerveau, ils se sentaient beaucoup plus
intuitifs avec une clarté d’esprit qui leur permettait de prendre des décisions
éclairées et le sentiment de leur bien-être augmentait. 

Pour en arriver à cet état de cohérence, les
auteurs ont remarqué que cela prenait des sentiments positifs comme
l’appréciation et un sentiment de reconnaissance d’être en vie ou d’être
chaleureux vis-à-vis des autres et que cela mettait de l’ordre dans le système
nerveux autonome en améliorant l’immunité, en améliorant l’équilibre des
hormones et en améliorant la fonction cérébrale. 

Puis les auteurs ont développé des mécanismes
qui permettaient de faciliter cette cohérence par exemple avec une technique
qu’on peut utiliser quand on commence à sentir la colère monter en nous, de se
voir comme dans un film et qu’on peut appuyer sur un bouton, comme on peut
appuyer sur un magnétoscope qui fige l’image, ce qu’ils appellent en anglais le
« freeze frame technique », soit de figer l’image et que cela peut
aider à améliorer la cohérence cardiaque. 

Les auteurs font remarquer que le cerveau peut
avoir une intelligence analytique et intellectuelle tandis que le cœur
fonctionne avec une émotion et une intuition qui est parfois plus juste que
notre analyse intellectuelle. Cela est plus rapide et plus fiable et plus
flexible que l’intelligence linéaire, qui passe d’un concept à un autre quand
nos pensées sont chaotiques et floues.  Ce qui émane de nous le plus
souvent n’est pas de la cohérence, mais c’est comme si c’était une radio qui
parlait avec beaucoup de statique. Dans cet état c’est difficile de
pouvoir transmettre ce que nous voulons et nous-mêmes nous avons du mal à
comprendre ce que les autres veulent. 

Le manque de cohérence affecte notre manière de
voir, notre capacité d’écouter, notre temps de réaction, la clarté de nos
idées, nos émotions et notre sensibilité. Non seulement notre
fonctionnement général est affecté par cet incohérence mais cet état nous vole
d’un sens réel de satisfaction. Si on fait une activité qui d’habitude
nous remplit de bonheur, dans cet état cette activité nous donne juste une
partie du bonheur qu’on pourrait avoir en cohérence. 

Le fait d’être dans un état d’incohérence peut
être déclenché par une remarque de quelqu’un autour de nous, de la colère qu’on
ressent autour de nous. Les questionnements qu’on se pose pour savoir si on a
été à l’origine de ces remarques commencent à se mélanger dans nos pensées,
continuent et amplifient l’incohérence et cette incohérence cause du
stress. Le stress est un phénomène extrêmement dangereux pour la santé.

Les auteurs font remarquer que, dans les
maladies cardiaques, on a essayé de la médication, on recommande de changer la
diète, on demande de cesser de fumer, on surveille la pression artérielle et le
cholestérol.  Mais en fait la recherche récente montre que c’est le stress
qui est un facteur beaucoup plus important des infarctus et des maladies
cardiaques graves. Suivant l’Institut Américain du Stress, entre 75 et
90% des visites à un médecin de pratique générale résultent d’un problème causé
par la stress. Pour arriver à faire face à ces plaintes, les Américains
consomment 5 milliards de tranquillisants, 5 milliards de barbituriques, 3
milliards d’amphétamines et 16 000 tonnes d’aspirines à chaque année.

La science médicale continue d’essayer de relier des facteurs externes comme la
diète, le style de vie et l’environnement aux maladies et finalement les
cardiologues considèrent que la pression artérielle élevée, un mauvais
cholestérol, le diabète et la cigarette sont des facteurs à très haut risque
pour le cœur. Cependant cet institut a remarqué que dans la moitié des
nouveaux cas de maladie cardiaque, aucun de ces risques n’est présent. Dès 1998, le docteur Hans Eysenck de l’Université de Londres, a rapporté que la
mauvaise gestion du stress était beaucoup plus prédictive des cancers et de
maladies cardiaques que le fait de fumer la cigarette. 

Même quand un individu subit un accident
cardiaque, ce qui aide la guérison, c’est beaucoup plus la gestion du
stress.  On n’a qu’à poser 2 ou 3 questions au patient comme :

1-Êtes-vous satisfait de votre vie familiale?

2-Êtes-vous satisfait de votre travail?

3-Êtes-vous heureux dans la vie?

Une réponse positive à ces trois question va
être une indication très claire d’une convalescence positive. 

Sur une étude de 10 ans, les individus qui
étaient incapables de gérer leur stress avaient  40% de plus de mortalité
que les individus qui géraient bien leur stress. La Faculté médicale de
Harvard a fait une étude sur 1623 survivants de maladies cardiaques et on s’est
aperçu que ceux qui avaient subi ces maladies étaient beaucoup plus sujets à la
colère lors d’un conflit émotionnel et ces sujets avaient le double de
maladies cardiaques que ceux qui restaient calmes. Une autre étude faite
à Harvard sur 1700 cas a montré que la préoccupation au sujet des conditions
sociales, de la santé et des finances personnelles augmentait significativement
le risque de maladie coronaire cardiaque. 

Une étude internationale sur 2829 cas au-dessus
de 55 ans a montré que les personnes qui contrôlaient le plus leurs émotions
avaient 60% de moins de risques de mortalité, comparé avec ceux qui se
sentaient sans moyen devant les changements de la vie. 

Et finalement, suivant une étude de la Clinique Mayo, pour
individus qui ont des maladies cardiaques, le stress psychologique est un des
meilleurs annonciateurs des autres événements cardiaques y compris la mort,
l’arrêt cardiaque et les autres maladies cardiaques.  

Tout stress dans notre corps active 1400
réactions chimiques et 30 hormones différentes ainsi que de nombreux
neurotransmetteurs. Mais c’est surtout, comme déjà cité, le cortisol et
l’adrénaline qui réagissent quand il y a un stress.  Malheureusement, dès
que le stress est passé, ces réactions chimiques continuent pendant un certain
temps à affecter notre système.  L’adrénaline qui a été relâchée par ces
réactions élève le rythme cardiaque, la pression artérielle ou la tension dans
les muscles et accélère notre rythme respiratoire comme si nous devions faire
face à un grand danger.

En plus de l’adrénaline il y a aussi la
noradrénaline qui est un produit assez semblable à celui de l’adrénaline. Mais
c’est surtout le cortisol qui peut être considéré comme l’hormone de stress. Le
tout joue un rôle énorme dans notre corps.  Si le cortisol est élevé
pendant une longue période de temps, le thermostat interne du cerveau a
tendance à favoriser et à maintenir le taux de cortisol d’une manière élevée
comme si cela était normal.  Par contre, un niveau élevé de cortisol
diminue la réponse immunitaire. 

Quand le stress est chronique, il s’ajoute à
chaque jour et il est difficile de faire du rattrapage. Certaines
personnes sont tellement habituées au stress qu’elles se coupent mentalement de
leurs sensations. En 1997, à l’Université Duke, le docteur Gullet a été surpris
de voir que peu de patients cardiaques ressentaient de la douleur. Ces patients
avaient eu l’habitude de la bloquer pendant tellement longtemps qu’ils
n’étaient pas conscients de ce qui se passait dans leur corps. Les auteurs
considèrent que, contrairement à ce qu’on nous avait indiqué dans plusieurs
psychothérapies à l’effet qu’on doit relâcher nos émotions, il y a beaucoup de
recherches qui montrent le contraire.

Plus on relâche nos émotions, plus cela
nous affecte et plus cela nous rend malade.  Par contre, il est vrai que
de bloquer complètement l’émotion peut être relié à une susceptibilité au
cancer ou le fait de bloquer notre colère peut provoquer des crises
cardiaques.  D’un autre côté, l’idée qu’il est bon pour la santé de
laisser aller sa colère n’est pas mieux non plus.  Cela dérive de notions
plus ou moins empruntées de la psychanalyse ou de la Gestalt Therapy
qui encourageaient les patients à laisser aller leur colère.  Mais
finalement, on s’est aperçu que plus on laisse aller la colère, plus il y a de
colère en nous et que de nouveau le fait d’encourager cette colère à s’exprimer
trop souvent pouvait mener, comme ceux qui l’avaient complètement bloquée, à
des crises cardiaques. 

Donc, s’il est mauvais d’exprimer exagérément
nos émotions ou de les réprimer, qu’est-ce qu’on peut faire? La réponse
est que si nous sommes en colère, on doit reconnaître cette colère mais nous
pousser à y répondre d’une manière différente de celle qui serait sortie d’une
manière automatique.

C’est là que les techniques de cohérence
cardiaque peuvent nous aider à pouvoir réagir d’une manière plus adaptée que
bloquer complètement la colère ou la laisser sortir spontanément. Les
chercheurs ont donc fait plusieurs analyses cardiaques très poussées, lorsque
des individus étaient en colère ou lorsqu’ils étaient frustrés. À ce
moment, ils se sont aperçus que le rythme cardiaque était désordonné et
incohérent.  Ce cœur, qui est un deuxième cerveau en quelque sorte, envoie
des signaux d’incohérence partout dans le corps et dans les émotions.

Puis les chercheurs ont pris des
individus qui avaient des sentiments de reconnaissance et d’appréciation et ils
ont remarqué que cela était accompagné d’une cohérence cardiaque élevée. C’est à partir de ces données qu’ils ont commencé à trouver des instruments qui
puissent rapidement et facilement à la maison détecter s’il y a cohérence ou incohérence
et qu’ils ont entraîné des individus à améliorer leur cohérence
cardiaque.  Mais la technique est relativement nouvelle et très différente
des techniques de méditation traditionnelle ainsi que des techniques de
relaxation habituelles, puisqu’il y a une notion que les sentiments partent du
cœur et, au lieu d’être neutre comme en relaxation ou en méditation, l’individu
doit nourrir des sentiments de reconnaissance. 

On notera que le sentiment de reconnaissance
n’est pas toujours bien cultivé dans notre société. Donc cet entraînement
à la cohérence cardiaque va demander non seulement de pouvoir s’entraîner à la
maison mais éventuellement d’avoir un facilitateur qui nous permettra de
pouvoir améliorer ce phénomène qui est arrivé d’une manière récente dans la
science médicale psychologique et psychiatrique.

LES NOUVELLES TECHNOS ET LA SANTÉ

AU QUATRE POINT CARDINAUX

ÉDOUARD BELTRAMI