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GÉnÉration y : la flexibilitÉ s’impose

Mon beau-père a 82 ans et il est retraité depuis déjà plusieurs années. Après que je lui aie demandé comment ça se passait dans les années 40 et 50, il m’expliqua que sa génération s’attendait dès leur entrée en fonction à travailler fort, à faire de longues heures et à ne jamais questionner l’autorité. Ensuite, la génération des baby-boomers fit son entrée sur le marché du travail; ils voulaient retirer plus de bénéfices de leur emploi, entre autres ils s’attendaient à faire le maximum d’argent possible, à retirer plus de bénéfices et à obtenir plus de jours de vacances.

Ils étaient prêts à faire des sacrifices, par exemple : travailler plus d’heures pour atteindre leurs objectifs de carrière. Dans les années 70, on leur a vendu l’idée que la technologie leur permettrait d’être plus efficaces et plus flexibles, ce qui aurait pour conséquence une charge de travail moins imposante. Au cours des années 80 et 90, ils se sont vite rendus compte que la technologie ne leur avait pas donné plus de temps libre. Tout ce que ça avait changé, au fond, c’est que les attentes du patronat n’avaient fait qu’augmenter. Ils ont constaté que ces derniers fronçaient les sourcils haque fois qu’un employé partait plus tôt ou qu’il prenait la totalité des jours de vacances qu’il avait accumulés.

Par la suite, la génération X fit sont entrée par la grande porte. Ils ont complètement fait fi de la façon dont les employeurs traitaient la génération précédente et ont demandé de ne faire que 35 heures par semaine et d’avoir des vacances payées plus longues et des avantages sociaux. Ils avaient des valeurs différentes, dont l’importance du temps de qualité passé avec la famille, au détriment du nombre d’heures travaillées.

Alors, la génération Y fit à son tour son entrée et exigea que la promesse qui avait été faite aux baby-boomers soit respectée, soit moins d’heures de travail grâce à l’avancement de la technologie. C’est, d’après eux, la façon dont les choses doivent se passer. Ils s’attendent à un horaire flexible, à des opportunités d’avancement rapides et à une compensation salariale raisonnable dans un environnement de travail sain et équilibré.

Lorsque j’ai fait part à mon beau-père de mon opinion sur les attentes de la génération Y par rapport à leur environnement, il m’a simplement répondu : « Ils ont peut-être raison. » Sa réponse m’a désarçonné, je m’attendais à une réplique comme : « Les jeunes, ils en veulent toujours plus et veulent en donner moins! » Serait-il possible que ce soit de cette façon que nos entreprises doivent fonctionner? J’ai donc pris quelques minutes pour y réfléchir et m’asseoir sur mon paradigme de baby-boomer. Je me suis demandé si je pouvais, si je devais et si j’allais entamer des procédures pour rencontrer ces nouvelles attentes, dans l’espoir que mes employés soient plus heureux et donc plus performants.

Peut-être que finalement la technologie a assez évolué pour que nous puissions nous permettre un style de vie plus agréable. Peut-être que nous pouvons nous permettre de raccourcir les semaines pour arranger certains de nos employés, tout en atteignant les objectifs fixés.

Quels sont les pour et les contre d’une éventuelle flexibilité à l’égard des demandes de la génération Y?

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