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Pour en venir À bout des poils rebelles

L’invention de l’électrolyse remonte à
loin. C’est en 1869 qu’un ophtalmologiste, Charles E. Michel, découvre qu’en
reliant une fine aiguille au pôle négatif d’une source galvanique et en
l’insérant dans le follicule d’un cil pileux, il arrivait à détruire le poil.
Mais en réalité, on considère l’année 1875 comme celle de l’invention
officielle, à partir du moment où il rendit public ses travaux. Et puis il faut
faire un grand saut en 1890 avec le médecin français Jacques d’Arsonval, qui
lui se rendra compte qu’un courant de haute fréquence pouvait produire de la
chaleur et pouvait éradiquer la pilosité.

Je vous ferai grâce du reste, car
d’autres chercheurs peaufineront la technique. De sorte que de nos jours, nous
avons à la clinique la fine pointe de ce qui se fait.


POIL
PAR POIL

D’abord, rétablissons une vérité, avec
toutes les techniques d’épilation permanente qui existent sur le marché,
l’électrolyse se démarque par son efficacité sur des poils pâles ou des petites
surfaces, comme les duvets disgracieux. Car n’oublions pas que l’électrolyse
s’attaque à un poil à la fois. C’est donc dire qu’il est impossible de recourir
à cette intervention pour une jambe au complet. À moins que vous ayez deux
décennies à consacrer. Dans ce cas on utilise du laser ou lumière pulsée, s’il y
a lieu.

Et maintenant on n’est plus en 1869; la
séance d’électrolyse est confortable et efficace. Personne n’est obligé de
vivre avec des poils qui s’invitent à des endroits non souhaités du visage et
du corps.

LES CLINIQUES JOSÉE GAGNON