et son parti, Union Montréal, sont dans la tourmente depuis quelques jours à
cause des révélations de Lino Zambito devant la Commission Charbonneau
qui enquête sur la corruption dans l’industrie de la construction. L’ancien
entrepreneur et propriétaire d’Infrabec a affirmé plus tôt cette semaine qu’une
quote-part de 3 pour cent de la valeur des contrats qu’il a réalisés pour la
métropole à compter de 2005 était destinée à la formation politique du maire
Tremblay. Devant la
commission, le témoin a aussi éclaboussé deux anciens proches collaborateurs de
M. Tremblay,
LE MAIRE GÉRALD TREMBLAY DOIT-IL QUITTER?
Le Maire de Montréal est dans la tourmente depuis quelques jours à
cause des révélations de Lino Zambito devant la Commission Charbonneau.
soit l’ex-directeur de la Ville Robert Abdallah et l’ex-directeur du comité
exécutif Frank Zampino. Au dire de
l’ex-entrepreneur, les deux ténors de l’administration municipale ont pris part
aux stratagèmes de collusion dans l’octroi de contrats municipaux. À l’entrée
de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, les membres du
gouvernement Marois ont affiché leur malaise face à la situation, mais aucun
d’entre eux n’a emboîté le pas de l’opposition municipale et réclamé
ouvertement la démission du maire Tremblay.
« La
précipitation dans des cas comme ceux-là n’est pas la meilleure conseillère,
mais ce sont des décisions qui appartiennent aux élus qui savent dans leur for
intérieur ce qui est vrai et ce qui est faux dans ce qu’ils entendent », a
déclaré, prudent, le ministre responsable de la métropole, Jean-François Lisée. A peu de
choses près, les autres ministres interrogés par les journalistes ont répété la
même formule. « C’est
à lui de savoir ce qu’il y a de mieux à faire dans les circonstances », a
dit le ministre de la
Sécurité publique, Stéphane Bergeron, sans
préciser davantage sa pensée.
« Le
destin du maire Tremblay appartient au maire Tremblay« ,
a pour sa part souligné le ministre responsable des Institutions démocratiques,
Bernard Drainville.
MANIFESTATION POUR LA DÉMISSION DU MAIRE, GÉRALD TREMBLAY
Mise à jour le 6 octobre 2012 – 5h11
Tremblay, s’est déroulée pacifiquement vendredi soir face à l’hôtel de ville. Ils
étaient environ 70 protestataires, certains masqués, à exiger que le maire
quitte son poste. Les
manifestants réagissaient aux allégations faites par l’entrepreneur Lino
Zambito à la
Commission Charbonneau concernant de possibles malversations
commises au sein de l’administration Tremblay dans l’octroi de contrats.
L’opposition
au conseil municipal a demandé la démission du maire Tremblay, cette semaine. Jeudi, la Ville de Montréal a suspendu
l’attribution de contrats évalués à 75 millions de dollars le temps que Québec
corrige les failles dans la loi 35.
LE MAIRE GÉRALD TREMBLAY DOIT-IL QUITTER?(SONDAGE)
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