exigeant une rétractation de la part de Radio-Canada. Dans un communiqué
transmis aux médias en début de soirée, l’attachée de presse du cabinet du
maire, Johanne Bournival, a indiqué que le maire Gilles Vaillancourt niait
toutes les allégations de Lino Zambito.
Elle a ajouté que ces allégations sont
fausses et ne cherchaient qu’à nuire au maire. Le cabinet
du maire s’insurge sur la façon de procéder de Radio-Canada qui diffuse, selon
lui, des affirmations d’une personne qui avoue elle-même avoir menti, extorqué,
comploté et trahi la société et qu’elle colporte dans le seul but de nuire à la
réputation d’autrui. Lors de
l’enregistrent utilisé par Radio-Canada, Lino Zambito a expliqué comment les
appels d’offres étaient truqués et que le pot-de-vin versé lui avait permis de
se faire payer des « extras » par la Ville de Laval.
L’homme
d’affaires affirme ne jamais avoir fait partie du club d’entrepreneurs en
construction qui, selon lui, se partagent les contrats à Laval depuis des
années. Mais en 2003, son entreprise, Infrabec, obtient un contrat de près de 2
millions $ pour le prolongement du boulevard Cléroux à Laval. M. Zambito dit
qu’il a obtenu ce contrat grâce à l’intervention personnelle du maire
Vaillancourt.