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Forestier selon louise

 

C’est le
jour de ses six ans, lors de sa première communion, que Louise prendra contact
avec son besoin de sensations intenses et de jouissances intellectuelles.
Certes, elle n’a pas été un ange, mais disons qu’après avoir travaillé avec presque
tout se qui bouge ou a bougé dans la colonie artistique qui était en ce temps-là, plus masculine que féminine, Louise a pris ce qu’elle avait à prendre et
refusé ce qui ne lui plaisait pas.

À l’ère de
la « pilule » que les jeunes filles « libérées » ont peine à
se procurer et aux avortements accomplis à grands coups de broches à tricoter, la jeune Louise a une
vie simple à cette époque. Par contre, vite elle deviendra la force de son
entourage. De ses débuts à composer à la cachette et à gratter la guitare
jusqu’à l’OSTIDSHOW, elle se rappellera ses soirées passées chez son amie
Suzanne à écouter du Greorges Brassens du Gilbert
Bécaud sur le tourne-disque. Voyez, nous sommes déjà
nostalgiques et nous n’avons même pas lu 50 pages!

Louise
Forestier a rencontré tous ceux qu’on appelle encore les GRANDS. Entre autres,
elle a rencontré Félix Leclerc lors d’un incendie et une autre fois au collège, alors qu’il faisait une visite à toute l’école. C’est lui qui l’inspira pour
écrire des poèmes et des textes. Jean-Guy Moreau, Guy Latraverse, Plamondon,  Clairette, et bien sûr Yvon Deschamps, et ce
cher Robert… Robert Charlebois; elle vous parlera d’eux. Bref, ils seront tous
collés à vous, quand vous lirez ce livre. Ils vous diront : « Louise, c’est
un peu de moi, c’est un peu de nous, c’est un peu de vous. N’essayez pas de la
contrôler, elle va vous manger tout rond. Mettez votre main dans son cou, elle
y déposera sa tête, son amour et sa vie… comme dans son livre. »

Je ne
tenterai aucunement de vous résumer le parcours professionnel de cette femme
merveilleuse que je croyais connaître et que j’ai vraiment rencontrée à travers
ce livre. TOUTES les bibliothèques, qu’elles soient municipales, nationales ou
personnelles, devraient avoir un exemplaire de ce livre. Un jour, vous le
« passerez » à vos enfants ou à un ami pour qu’ils comprennent d’où
vous (ou même vos parents) sont venus. N’oubliez pas d’inscrire votre nom à l’intérieur, car ce livre risque de ne pas vous revenir…

Sandra
Paré, pour LaMétropole.com

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