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Union montrÉal perd la majoritÉ

M.
Applebaum a de plus fait savoir qu’il se présente pour être le prochain maire
par intérim de la métropole, mais il a précisé qu’il ne sera pas candidat à la
mairie au scrutin municipal de l’automne 2013. M.
Applebaum a déclaré qu’il avait l’intention de solliciter des appuis en
proposant de gouverner en coalition jusqu’à l’élection de novembre 2013. Les autres
membres démissionnaires, Susan Clarke, Lionel Perez, Frank Veneri, Alain Tassé
et Frantz Benjamin, siégeront désormais en tant que conseillers indépendants.

Avec cette
vague de démissions, Union Montréal perd sa majorité à l’hôtel de ville. Le
parti ne détient plus que 29 des 64 sièges du conseil. L’identité
du maire par intérim doit être dévoilée vendredi. Il revient aux membres du
conseil de Montréal de décider d’un successeur à Gérald Tremblay. La semaine
dernière, M. Applebaum avait été écarté par son ancienne formation, Union
Montréal, comme candidat à la succession de M. Tremblay, le parti lui ayant
préféré le conseiller Richard Deschamps.

M.
Applebaum avait par la suite démissionné de son poste de président du comité
exécutif. En vertu
de la Loi des
cités et villes, une élection complémentaire n’est pas nécessaire parce que le maire
Tremblay
a annoncé son départ moins d’un an avant la tenue des
prochaines élections générales. À Québec,
le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, a dit mercredi qu’il
suit de près la situation dans la métropole. « J’invite
les élus municipaux à Montréal à mettre leurs intérêts partisans au-dessous de
la priorité qui doit être les intérêts des Montréalais », a-t-il dit.

« On
suit ça avec un très, très grand intérêt. (…) On va voir vendredi comment le
vote va se dérouler », a-t-il ajouté. Mardi, le
ministre Gaudreault n’avait pas hésité à imposer un vérificateur à la Ville de Laval, aux prises
elle aussi avec une vacance à la mairie depuis la démission de Gilles
Vaillancourt.