La Fédération des associations étudiantes du
campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM) lui reproche les conséquences des
interventions policières qui se sont déroulées dans certains pavillons les 27
et 28 août derniers. Ces
jours-là avaient été marqués par une trentaine d’arrestations. Des policiers
avaient délogé du campus des étudiants qui tentaient de perturber la rentrée
scolaire. Le Service
de police de la ville de Montréal (SPVM) avait toutefois indiqué que cette
opération n’était pas reliée à la loi 12,
qui visait à assurer aux étudiants
l’accès à leurs cours, mais était plutôt motivée par des actes criminels commis
sur le campus. Or, aucune
accusation n’a jusqu’ici été déposée contre les étudiants interpellés ces
jours-là, selon la secrétaire-générale de la FAÉCUM, Mireille Mercier-Roy, qui reproche au
recteur Breton d’avoir envenimé la situation en faisant appel aux policiers. Cette
fois, les policiers n’ont pas été appelés sur place. La manifestation a duré
environ une heure et s’est dispersée dans le calme.