L’institution
bancaire fait valoir que la baisse des coûts immobiliers pourrait accroître le
pouvoir de dépenser d’éventuels acheteurs d’une première maison. Selon le
rapport dévoilé jeudi, bien que le ralentissement évident des ventes de maisons
au pays freinera la croissance économique nationale en réduisant le nombre de
mises en chantier et les ventes connexes d’ameublement et d’électroménagers, un
repli graduel des prix pourrait s’avérer avantageux pour certains secteurs de
l’économie et certains Canadiens.
Avery
Shenfeld, économiste en chef à la Banque CIBC, a indiqué qu’une contraction à court
terme pourrait être préférable « à une chute plus brutale à plus
long terme de prix encore plus élevés ». M.
Shenfled a ajouté que la baisse des prix des maisons risque « de faire le
bonheur des uns et le malheur des autres » au sein de l’économie. Il a
souligné qu’une légère baisse des prix pourrait faciliter la tâche des jeunes
ménages qui rognent sur leurs dépenses afin d’économiser pour l’achat de leur
première maison.
L’économiste
a reconnu qu’un propriétaire pourrait devoir réduire ses dépenses à la retraite
si sa propriété lui rapporte moins que prévu. Il a fait
valoir que dans certains pays, comme les États-Unis et l’Irlande, ce n’est pas
la chute des prix qui a causé les « problèmes fondamentaux », mais
plutôt la vague de défauts de paiement, qui a « dévasté » leurs
systèmes financiers.