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Kinoya, une nouvelle brasserie japonaise

Mardi
se tenait le lancement 5 à 7 du Kinoya, une brasserie japonaise coin
Saint-Denis et Rachel. Oui, le Plateau a enfin son « izakaya », ce
concept de tapas japonais de plus en plus populaire. Bien que la formule soit sympathique,
j’avoue avoir été déçue auparavant de la qualité de la nourriture dans ce genre
d’endroit. Mais alors que je me laissais tranquillement convaincre par l’ambiance
en ouvrant la porte du restaurant, mes réticences se sont dissipées dès la
première bouchée.

Ce
qui distingue les lieux au premier regard, ce sont les différents espaces à
travers une décoration qui joue sur deux tons principaux. D’une part, on
retrouve un look très moderne et assez épuré avec du bois, de la brique, de la
pierre, et un certain côté industriel. De l’autre, on perçoit une claire
influence japonaise, avec des œuvres d’origami qui ornent les murs, mais
également avec de grandes fleurs aux couleurs vives dessinées à la main, un
clin d’œil au nom du restaurant, « Kinoya », qui signifie la maison
des fleurs.

Pour
bien commencer la soirée, nous avons d’abord goûté à un cocktail japonais léger
et frais: sirop de prune, vodka et perrier, avec une touche de citron. Ne buvez
pas trop vite, il est délicieusement traitre, comme on les aime. Le cocktail s’accompagne
à merveille du carpaccio de poisson au beurre, oignons et gelée de petits
fruits. La chair grasse du poisson, dorée à la torche, fond sur la langue, un
délice. On comprend aisément que ce soit un « omakase », une
spécialité du chef.

Les
« takoyaki » arrivent. Ce sont des boulettes de pieuvre et d’algues
qui rappellent des petits beignets maison moelleux et crémeux. Ils sont servis
avec une pointe de mayonnaise au goût subtil de gingembre.

Fascinées,
on regarde les cuisiniers à l’œuvre. Le chef Devin Chen s’approche. Après avoir
travaillé de nombreuses années dans le milieu de la restauration au Japon, il a
décidé d’ouvrir son propre « izakaya ». De toute évidence, il connaît
l’importance de travailler avec des produits de qualité. 

Thomas,
le sympathique gérant, nous fait goûter l’ « umeshu ». C’est un
alcool de prune avec un côté liquoreux qui rappelle le vin de glace et un goût qui
ressemble un peu au porto. C’est une façon agréable de marquer une pause entre
les plats.

Puis,
arrivent les pétoncles poêlés à l’ail, surmontés d’une fève des mers. Imaginez,
prendre une bouchée d’un pétoncle tendre, parfaitement salé, imbibé de beurre à
l’ail, légèrement doré et croustillant à l’extérieur. On se regarde, les yeux
grands ouverts. Je remarque les gens hocher de la tête, l’air satisfait, avec
un grand sourire.

Nous
ne pouvions passer à côté du « minami-kaze », soigneusement préparé
par Marc. C’est un punch japonais préparé avec du saké et de la goyave. Tout
comme le cocktail à la prune, il est plutôt léger. Le goût de goyave est subtil,
mais il reste en bouche et lui donne un certain côté exotique.

En
finale, nous avons eu droit au « sasami ». C’est une brochette de poitrine
de poulet tendre, marinée dans la sauce tare, une sauce savoureuse et plutôt
épaisse, préparée à base de mirin et de sauce soya, qui lui donne un côté
sucré-salé très intéressant.

En
échangeant nos derniers mots avant de partir, on apprend que la carte des sakés,
très complète, propose un saké à la pêche. Tant mieux, ça nous donnera une
raison de plus pour revenir lors d’un prochain 5 à 7!

BON APPÉTIT!

Source:
LaMetropole.com

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