L’amour en jeu, qui sort aujourd’hui en Amérique du Nord, est signé par le
réalisateur italien Gabriele Muccino, auteur en 2001 du succès international Juste un baiser, auquel il
a donné une suite en 2011, Encore
un baiser. Dans L’amour en jeu, Gerard Butler incarne George, une ancienne gloire du
football écossais qui décide, ruiné et célibataire, de s’installer dans la
petite ville de Virginie où vivent son ex-femme (Jessica Biel) et leur jeune
fils, pour renouer avec sa famille – voire tenter de la reconquérir.
En attendant de
trouver un travail, il accepte de devenir l’entraîneur de l’équipe de juniors
de la ville, où il devient le chouchou des mères de famille – Catherine Zeta-Jones et Uma Thurman en tête – et du roitelet local, interprété par Dennis Quaid. Dans une première
version du scénario, « le film tournait autour du baseball. Mais le
soccer avait un attrait plus international », explique à l’AFP Gerard Butler. « Et ça me
permettait aussi d’être écossais, ce que je ne peux pas faire très souvent »,
ajoute l’acteur, né en Écosse il y a 43 ans.
Grand amateur de soccer, l’acteur n’a pas boudé son plaisir en tournant les scènes de ses
succès passés sur les terrains européens. « J’ai
grandi en étant un grand fan du Celtic (Glasgow) et j’ai été supporter de
Liverpool pendant de longues années », dit-il. Pour tourner les scènes
de soccer, « j’ai imité en studio les mouvements des vrais joueurs,
que nous avons ensuite inclus (numériquement) dans des vrais matches. C’était
assez cool de vivre ces moments, car quand j’étais enfant, c’était mon rêve ».
DE
LA POUDRE AUX YEUX
Gerard Butler,
plus connu pour ses rôles dans des thrillers ou des films d’action comme 300, Beowulf &
Grendel, RockNRolla ou Ultimate game, s’était néanmoins déjà
prêté à la comédie romantique dans P.S. I love you et L’abominable vérité. Dans L’amour en jeu, la comédie
réside surtout dans les relations de son personnage avec les femmes qui
l’entourent et qui se succèdent dans son lit – souvent à son corps
défendant – dans des scènes très vaudevillesques. Cet aspect du
film, très présent dans le scénario, a été allégé au moment du tournage,
précise l’acteur. « Au final, c’est une comédie, mais c’est aussi un
film dramatique et on ne voulait pas qu’il ait l’air trop léger »,
dit-il.
« C’est la
raison pour laquelle nous avons levé un peu le pied sur les relations de George avec les femmes, car nous
voulions nous reposer davantage sur la relation père-fils et l’histoire avec
son ex-femme », ajoute-t-il. Le film
a également été l’occasion pour l’acteur de s’interroger sur le
star-system et sur ce que serait sa vie s’il cessait d’être célèbre, comme le
personnage qu’il interprète. « Parfois,
quand on est au milieu de tout cela, on se dit : J’attends le jour où je
pourrais tout arrêter et aller faire de la randonnée ou voyager à travers
le monde, dit-il. Et juste après, on réalise : Oh
mon Dieu ! Je ne veux pas que ça s’arrête! ».
« Mais au
final tout cela n’est que de la poudre aux yeux, observe-t-il. Le plus important, c’est de gagner en maturité, devenir responsable,
s’engager pour ses amis et sa famille, trouver un foyer et quelque chose
à transmettre ».