À l’instar du gouvernement fédéral, qui a émis son démenti plus tôt cette année. Mme
Galliford était porte-parole à la
GRC et a travaillé notamment dans l’affaire de l’attentat
d’Air India et le cas du tueur en série Robert Pickton. Elle a déposé sa
poursuite en mai, disant avoir été victime de harcèlement et d’abus sexuels de
la part de ses collègues et supérieurs pendant deux décennies. En plus de
la GRC, la
poursuite de Mme Galliford nomme les policiers Marvin Wawia, Mike Bergerman et
Doug Henderson,
de même qu’un médecin, Ian MacDonald et un officier de la
police municipale de Vancouver, Phil Little, qui participait à une unité
d’enquête conjointe avec la GRC
sur les femmes disparues. M. Wawia,
M. Bergerman et M. Henderson ont chacun déposé leur défense la semaine
dernière, niant les allégations de Mme Galliford. M. Little a déposé sa défense
en octobre et M. MacDonald a déposé la sienne peu après celle du gouvernement
en juillet.
Mme
Galliford a détaillé pour la première fois les allégations dans des entretiens
avec les médias l’année dernière, après quoi plusieurs autres femmes policières
ont divulgué leurs propres histoires d’abus, ainsi que des poursuites. La série
d’accusations a entaché la réputation de la police fédérale et soulevé des
questions sur son traitement des femmes. Des
responsables ont admis qu’il y existait des problèmes à la GRC et ont promis de faire les
démarches nécessaires pour les corriger, mais la GRC s’est toujours défendu d’avoir eu tort dans
ses réponses aux allégations de Mme Galliford et d’autres femmes.
Janet
Merlo, l’une des femmes qui a déposé une poursuite contre la GRC dans la foulée des
déclarations de Mme Galliford, a travaillé au sein de la GRC pendant 19 ans. Elle a
déposé un recours collectif en mars qui expliquait qu’elle avait été la cible
de commentaires sexistes, de blagues à caractère sexuel et de remarques
dénigrantes au travail. Son avocat a suggéré que des dizaines d’autres
policières seraient prêtes à se joindre à la poursuite.