C’est le nom que porte le hamburger à trois étages. Et
pour ceux qui veulent engraisser à coup sûr, il y a le hamburger composé de
quatre galettes de viande au bœuf à 100% naturel à 20 000 calories. Le client
qui réussit à tout manger, verra sa photo sur le Wall of Fame. Pour être
honnête, ce n’était pas pour moi. Je me suis limité au choix des hamburgers à
une galette. Et le choix des assiettes est très vaste. Difficile de prendre une
décision. Mais ce soir-là, j’ai opté pour un hamburger avec fromage suisse,
champignons parisiens sautés avec échalotes, oignons caramélisés et sauce au
vin.
Cuit à
point, délectable, savoureux, voilà les premiers mots qui me viennent à
l’esprit pour décrire mon repas. Non seulement le concept de La Belle et La
Bœuf est-il unique par son décor aux vieilles traditions, ses graffitis sur les
murs, tantôt en bois, tantôt en briques, mais sa carte de cocktails et de
spécialités maison est plutôt impressionnante. Pour un verre au goût un peu
épicé, j’ai choisi la Femme Bionique. On l’appelle fruit de la passion. Il est
composé de vodka, d’orange, de sirop de sucre et de fraises.
Parmi les Pots Masson, le client a le choix entre huit
saveurs. Ma fille a décidé de prendre La boîte à gogo. Il s’agit d’un Vodka
Absolut, avec liqueur de lychée, sirop Hibiscus, Ginger Ale, fleur Hibiscus et
bleuets. Elle n’a jamais regretté son choix. La sélection des bières,
spiritueux et des vins est aussi très généreuse.
Ouvert en avril dernier, La Belle et La Bœuf est un
concept unique. De l’extérieur, rien d’extraordinaire. Le bâtiment s’agence à
l’environnement du Centropolis. Mais dès qu’on pénètre à l’intérieur, le
concept est tout autre. Face à la porte d’entrée, apparaît une vieille caisse
enregistreuse des années 1900. Puis, une immense salle où les clients se
réunissent pour le plaisir, regarder un match sur écran géant, savourer une
bonne bière et déguster un hamburger aux saveurs multiples, ou encore l’une des
19 poutines ou des 3 grilled cheese au menu, avant de passer au dessert.
Bien que la spécialité de la maison soit les beignets
frits à la trempette au chocolat et au caramel, j’ai choisi un flotteur ou
milkshake aux cerises noires. Un véritable péché, mais tellement bon. Que ce
soit un hamburger ou un dessert, les portions sont généreuses et le personnel
de l’établissement est affable. Les prix sont aussi très raisonnables.
Fait à noter, La Belle et La Bœuf insiste pour dire
que tous les hamburgers sont faits de bœuf naturel, sans antibiotique, sans
hormone, sans stéroïde. La présentation visuelle des plats est si importante
que le propriétaire, Robert Kaspo, se fait un devoir de faire les derniers
petits ajustements, si nécessaire, avant que l’assiette soit remise aux clients.
Une chose est sûre, c’est qu’on ne sort pas du restaurant avec l’intention
d’aller manger ailleurs en soirée!