Ces
prédictions sont légèrement plus optimistes que celles de la Banque du Canada, qui a
estimé que la croissance économique s’élèverait à 2,3 pour cent l’année
prochaine et à 2,4 pour cent l’année suivante. Le secteur
des ressources naturelles continuera à servir de locomotive à l’économie du
Canada puisque l’Alberta et la
Saskatchewan assureront la majeure partie de la croissance
durant les deux prochaines années. L’économiste
en chef de la RBC,
Craig Wright, dit toutefois croire que les ratés qu’a connus l’économie
mondiale en 2012,
sont maintenant choses du passé et que la croissance est sur
le point de s’accélérer. Selon lui,
cette situation profitera aux exportations canadiennes, qui sont la principale
raison expliquant pourquoi la croissance de l’économie nationale n’a pas réussi
à franchir le cap des 2 pour cent annoncés pour 2012. La RBC fait preuve d’optimisme par rapport
aux exportations en dépit de ses prévisions pour le dollar canadien, qui
devrait d’après elle atteindre 1,05 $ US d’ici la fin de 2013. Un dollar fort
augmente les prix des produits canadiens sur les marchés étrangers et les rend
donc moins concurrentiels.
La plus
importante banque privée du pays croit aussi que le commerce international
s’améliorera même si la majorité des observateurs prédisent qu’il demeurera
faible. D’après la RBC, l’économie américaine
reprend du poil de la bête, particulièrement dans le domaine immobilier,
et fait obstacle au fameux « précipice fiscal », ce qui devrait être
favorable aux exportations canadiennes dans le secteur de l’automobile et de la
foresterie.