Les
personnes qui participeront à des soirées dans des bars sont particulièrement
visées, surtout les femmes. Plusieurs
saisies de GHB ont eu lieu ces dernières semaines dans le cadre de
perquisitions en matière de stupéfiants, ce qui laisse croire aux policiers que
cette drogue pourrait être utilisée au cours des prochains jours par des
individus malveillants. Le GHB a
des propriétés désinhibitrices. Cette drogue peut être déposée dans un verre
d’alcool sans que les clients s’en aperçoivent.
Il est très difficile pour les
victimes de la « drogue du viol » de se souvenir de ce qui s’est
produit après l’avoir consommée. Après 24
heures, la drogue n’est presque plus détectable dans le sang, et les victimes
qui portent plainte ont peu de preuves de leur mésaventure. Dans la
majorité des cas, les victimes de la « drogue du viol » laissent leur
verre d’alcool sans surveillance permettant au suspect d’y déposer une petite
quantité de drogue inodore, incolore et sans saveur.
Les
symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre, selon la quantité ingérée.
Parmi les symptômes les plus courants, notons la sensation d’avoir trop bu, une
vision rétrécie, des pertes d’équilibre et de contact avec la réalité, des
bouffées de chaleur, une altération du jugement, et de la confusion. Le GHB
peut même causer la mort s’il est mélangé à d’autres substances comme la
cocaïne ou l’ecstasy.